>
Critique de EnibasEmolas
Il est des livres dont on tourne les pages comme on se plonge dans un album photos, l'autobiographie de Pia Moustaki est de ceux-là.
Alors que Georges Moustaki a tiré sa révérence le 23 mai 2013, sa fille, Pia, nous raconte, dix ans après, son métèque de père, mais aussi sa mère, et nous ouvre les souvenirs de sa jeunesse bohème. En mai dernier, elle avait rassemblé sur la scène de l'Olympia des artistes pour un concert hommage à son père, « Jo », né Yussef Mustacchi en Égypte, et devenue Georges à Paris.
Arrivé en France en 1951, il rencontre rapidement la belle bretonne Yannick, et fin décembre 1954, Pia arrive, Jo a vingt ans. Cela ne l'empêche pas en 1958 d'avoir une liaison avec Edith Piaf. Pia vit donc avec sa mère, poétesse, créatrice de bijoux, hippie sur les bords, et finalement pas très maman-poule. Pia s'élève seule, développe une vraie capacité d'adaptation, connaît ses premières histoires d'amour, voit la notoriété de son père exploser après son concert à Bobino, et se cherche : costumière, assistante de production. À partir de 1978, elle chante quelques duos avec son père, puis préfèrera s'éloigner, Jo ne l'encourageant pas dans cette voix, elle tiendra un café-concert à Saint Malo avec son conjoint. Car comme lui disait Renaud, celui qui lui avait donné son premier baiser :
« Ce n'est pas facile de s'épanouir quand on vit à l'ombre d'un grand chêne ».
Un livre sincère, que j'ai beaucoup de plaisir à lire, sans concession sur sa vie et celles de ses parents :« Je devais et voulais remettre de la vérité à travers ce livre, dire mes chagrins, mes joies, mes déceptions et, bien sûr, ma gratitude pour les paroles douces, les preuves d'amitié, les gestes chaleureux ».
Alors que Georges Moustaki a tiré sa révérence le 23 mai 2013, sa fille, Pia, nous raconte, dix ans après, son métèque de père, mais aussi sa mère, et nous ouvre les souvenirs de sa jeunesse bohème. En mai dernier, elle avait rassemblé sur la scène de l'Olympia des artistes pour un concert hommage à son père, « Jo », né Yussef Mustacchi en Égypte, et devenue Georges à Paris.
Arrivé en France en 1951, il rencontre rapidement la belle bretonne Yannick, et fin décembre 1954, Pia arrive, Jo a vingt ans. Cela ne l'empêche pas en 1958 d'avoir une liaison avec Edith Piaf. Pia vit donc avec sa mère, poétesse, créatrice de bijoux, hippie sur les bords, et finalement pas très maman-poule. Pia s'élève seule, développe une vraie capacité d'adaptation, connaît ses premières histoires d'amour, voit la notoriété de son père exploser après son concert à Bobino, et se cherche : costumière, assistante de production. À partir de 1978, elle chante quelques duos avec son père, puis préfèrera s'éloigner, Jo ne l'encourageant pas dans cette voix, elle tiendra un café-concert à Saint Malo avec son conjoint. Car comme lui disait Renaud, celui qui lui avait donné son premier baiser :
« Ce n'est pas facile de s'épanouir quand on vit à l'ombre d'un grand chêne ».
Un livre sincère, que j'ai beaucoup de plaisir à lire, sans concession sur sa vie et celles de ses parents :« Je devais et voulais remettre de la vérité à travers ce livre, dire mes chagrins, mes joies, mes déceptions et, bien sûr, ma gratitude pour les paroles douces, les preuves d'amitié, les gestes chaleureux ».
