>
Critique de Elyria
Un livre à ne pas mettre entre les mains de malades.
Comme l'autrice et comme beaucoup de lecteurices concerné·e·s je suis allée vers ce livre pour avoir plus d'informations.
Or, au milieu d'informations véridiques ou avérées, au même niveau, l'autrice propose des solutions bien moins sourcées, et donc, bien plus dangereuses.
Elle parle de plantes pour soigner mais sans préciser quelle partie, quel dosage, quel posologie, bref, ce qui fait un vrai traitement. Je ne fustigerais pas ainsi un livre s'il n'y avait pas la prétention "patiente experte" et ces sources.
Parlons des sources, ce ne sont pas des sources citées correctement: mettre une bibliographie en fin d'ouvrage c'est correct, ça me va, mais dans l'ouvrage citer à tout va "une étude de 2014", "un chercheur de telle université" : ce n'est rien citer du tout. Si le lecteur ne peut pas avoir accès lui-même à ces sources, c'est nul est non avenu car on ne peut pas savoir si l'étude est bien faite, bien interprétée, pas extrapolée etc.
Bref, ça se présente comme un ouvrage de synthèse, un état des lieux de la littérature scientifique sur un sujet peu connu en francophonie mais ça n'est pas rigoureux du tout, ça induit des gens en erreur, ça met au même niveau les gastroentérologues et leurs années d'études avec des naturopathes qui n'ont besoin d'aucun diplôme pour exercer. Avec toutes les dérives et les faux espoirs que cela comporte pour les patient·e·s qui, justement, méritent bien mieux.
Bref je suis soulée, déçue et un peu outrée aussi, j'admet.
Comme l'autrice et comme beaucoup de lecteurices concerné·e·s je suis allée vers ce livre pour avoir plus d'informations.
Or, au milieu d'informations véridiques ou avérées, au même niveau, l'autrice propose des solutions bien moins sourcées, et donc, bien plus dangereuses.
Elle parle de plantes pour soigner mais sans préciser quelle partie, quel dosage, quel posologie, bref, ce qui fait un vrai traitement. Je ne fustigerais pas ainsi un livre s'il n'y avait pas la prétention "patiente experte" et ces sources.
Parlons des sources, ce ne sont pas des sources citées correctement: mettre une bibliographie en fin d'ouvrage c'est correct, ça me va, mais dans l'ouvrage citer à tout va "une étude de 2014", "un chercheur de telle université" : ce n'est rien citer du tout. Si le lecteur ne peut pas avoir accès lui-même à ces sources, c'est nul est non avenu car on ne peut pas savoir si l'étude est bien faite, bien interprétée, pas extrapolée etc.
Bref, ça se présente comme un ouvrage de synthèse, un état des lieux de la littérature scientifique sur un sujet peu connu en francophonie mais ça n'est pas rigoureux du tout, ça induit des gens en erreur, ça met au même niveau les gastroentérologues et leurs années d'études avec des naturopathes qui n'ont besoin d'aucun diplôme pour exercer. Avec toutes les dérives et les faux espoirs que cela comporte pour les patient·e·s qui, justement, méritent bien mieux.
Bref je suis soulée, déçue et un peu outrée aussi, j'admet.
