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Critique de Ubikson
Derrière le livre, il y a la légende. Sorti initialement en 1998, cet ouvrage raconte les dérives de la naissance du Black Metal, à travers la provocation, la violence, la criminalité et pire encore.
A dire vrai, en France, bien peu sont les personnes qui connaissent le Black Metal. Je veux dire "vraiment".
Grâce à Internet, on a souvent vu des mecs torse nus dans la neige, maquillés comme des créatures de l'enfer, et puis on a vu Lordi gagner l'Eurovision en 2006, et on a sans doute entendu 2-3 notes d'un truc qu'on n'a pas compris parce que ça jouait fort, donc on en a conclu qu'on avait fait le tour de la chose, qu'on connaissait tout et puisqu'on n'aimait pas, on avait le droit de dire que c'était du bruit, voire même pire.
En France, la majorité des auditeurs de Black Metal se sont fait une idée : la scène restera underground et parfois, ce n'est pas forcément un mal. Les bons groupes vendent assez pour continuer, les mauvais disparaissent et vogue la galère. Et tant pis pour l'absence de catégorie Metal aux Victoires de la Musique, personnellement, ne regardant pas la télé, ça ne changerait pas grand chose pour moi.
Quand ça fait 25 ans qu'on vous rabâche que vous écoutez du bruit, on finit par se rendre compte que le grésillement ne vient pas de nos enceintes, mais de la bouche de nos interlocuteurs.
Donc le livre.
Celui-ci, bien évidemment, s'adresse avant tout aux Metalleux, désireux de connaitre l'époque noire de la naissance du Black Metal. On y promet toutes sortes de choses horribles, meurtres, sacrifices, dérives idéologiques, ...
Au final, la seule chose pénible de ce livre, c'est le livre lui-même.
Mal construit, mal écrit, tournant sans cesse autour du pot et revenant sans cesse aux mêmes sujets, ce livre est au final une biographie déguisée et mal dressée de Varg Vikernes, infâme musicien de seconde zone, assassin d'Euronymous et prêt à se draper dans toutes les idées pour se faire connaitre. Odinisme, paganisme, nazisme, tant qu'on parle de lui, tout est bon. Le fanatique a dû jubiler de voir ce livre sortir.
Bref, si on s'intéresse à l'histoire de la histoire de la musique, du Metal, ou du Black Metal, ce livre n'est pas bon. Il est fatiguant, long, pénible, donne la parole au premier passant venu qui connait quelqu'un qui connait quelqu'un, et même si c'est un certain travail journalistique, il n'y a aucun recul, aucune réflexion.
Les livres sur la musique, le Metal ne manquent pas. Je pense à "Hard Rock, Heavy Metal, Metal, Histoire, Cultures et Pratiquants" de Fabien Hein, à "L'Âge du Metal" de Robert Culat, à "Choosing Death" de Albert Mudrian qui traite du Death et du Grindcore, à "Eunolie" de Frederick Martin qui parle de Black Metal, ou à mon préféré, l'excellent "La Musique du Diable" d'Henry Chartier qui aborde les rapports entre le Diable et la Musique.
Mais pas les Seigneurs du Chaos. Ce livre est une perte de temps au final.
A dire vrai, en France, bien peu sont les personnes qui connaissent le Black Metal. Je veux dire "vraiment".
Grâce à Internet, on a souvent vu des mecs torse nus dans la neige, maquillés comme des créatures de l'enfer, et puis on a vu Lordi gagner l'Eurovision en 2006, et on a sans doute entendu 2-3 notes d'un truc qu'on n'a pas compris parce que ça jouait fort, donc on en a conclu qu'on avait fait le tour de la chose, qu'on connaissait tout et puisqu'on n'aimait pas, on avait le droit de dire que c'était du bruit, voire même pire.
En France, la majorité des auditeurs de Black Metal se sont fait une idée : la scène restera underground et parfois, ce n'est pas forcément un mal. Les bons groupes vendent assez pour continuer, les mauvais disparaissent et vogue la galère. Et tant pis pour l'absence de catégorie Metal aux Victoires de la Musique, personnellement, ne regardant pas la télé, ça ne changerait pas grand chose pour moi.
Quand ça fait 25 ans qu'on vous rabâche que vous écoutez du bruit, on finit par se rendre compte que le grésillement ne vient pas de nos enceintes, mais de la bouche de nos interlocuteurs.
Donc le livre.
Celui-ci, bien évidemment, s'adresse avant tout aux Metalleux, désireux de connaitre l'époque noire de la naissance du Black Metal. On y promet toutes sortes de choses horribles, meurtres, sacrifices, dérives idéologiques, ...
Au final, la seule chose pénible de ce livre, c'est le livre lui-même.
Mal construit, mal écrit, tournant sans cesse autour du pot et revenant sans cesse aux mêmes sujets, ce livre est au final une biographie déguisée et mal dressée de Varg Vikernes, infâme musicien de seconde zone, assassin d'Euronymous et prêt à se draper dans toutes les idées pour se faire connaitre. Odinisme, paganisme, nazisme, tant qu'on parle de lui, tout est bon. Le fanatique a dû jubiler de voir ce livre sortir.
Bref, si on s'intéresse à l'histoire de la histoire de la musique, du Metal, ou du Black Metal, ce livre n'est pas bon. Il est fatiguant, long, pénible, donne la parole au premier passant venu qui connait quelqu'un qui connait quelqu'un, et même si c'est un certain travail journalistique, il n'y a aucun recul, aucune réflexion.
Les livres sur la musique, le Metal ne manquent pas. Je pense à "Hard Rock, Heavy Metal, Metal, Histoire, Cultures et Pratiquants" de Fabien Hein, à "L'Âge du Metal" de Robert Culat, à "Choosing Death" de Albert Mudrian qui traite du Death et du Grindcore, à "Eunolie" de Frederick Martin qui parle de Black Metal, ou à mon préféré, l'excellent "La Musique du Diable" d'Henry Chartier qui aborde les rapports entre le Diable et la Musique.
Mais pas les Seigneurs du Chaos. Ce livre est une perte de temps au final.
