Je me suis reprise à deux fois pour parvenir au bout de cette lecture. L'univers
noir de Vautrin m'avait déjà un peu surprise avec "Canicule", adapté par
Baru. Dans les deux cas, l'écriture est dure, masculine, perturbante sur l'enchainement des événements. L'histoire se coupe, part dans un sens puis dans un autre, les personnages se croisent et vomissent leur mal de vivre.
Pourtant quand on s'accroche, on est heureux d'être allé au bout. le dessin de Moynot colle parfaitement avec l'univers de Vautrin. On a envie de suivre Françcois-Frédéric et Gus, et de comprendre ce qui les motive au fond. Une curieuse échappée vers une fin annoncée sanglante...
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