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Critique de valleg


Maladie d'amour, maladie de la jeunesse … chante Henri Salvador

Pour Gabriel Garcia Marquez, l'amour n'est pas l'apanage de la jeunesse, il peut durer toute une vie.
Mais ses symptômes ressemblent à s'y méprendre à ceux de la maladie, en l'occurrence le choléra qui sévit dans les Caraïbes en cette fin du XIXème siècle. Florentino Ariza , jeune télégraphe taciturne et épris de poésie y succombe dès lors que son chemin croise celui de l'altière Fermina Daza. Après deux ans d'une relation platonique et idéalisée, la belle s'aperçoit de la « chimère » de cette relation et se marie au riche et populaire docteur Juvénal Urbino auprès duquel elle s'appliquera sa vie durant à remplir ses obligations conjugales et mondaines. L'amoureux éconduit n'aura de cesse, lui, de reconquérir sa bien-aimée,dans l'ombre mais avec une ténacité hors du commun.

Si le fil conducteur du récit est l'amour, l'auteur s'attache à nous raconter le destin de ces trois personnages au gré des évènements et des rencontres qui jalonnent leur vie et au gré des détours empruntés par l'auteur.
Car elle ne court pas, la maladie d'amour chez Garcia Marquez. Elle prend son temps.
Les récits s'entrecroisent entre les personnages principaux et de nombreux personnages secondaires savoureux, comme autant de petits morceaux de vie qui réunit composent la vie tout entière. Les multiples détails réalistes et folkloriques et l'humour qui parsèment le récit créent une atmosphère enjouée et exotique très plaisante.
Le style de Marquez m'enchante car c'est une invitation à la promenade, promenade caribéenne bien sûr mais aussi promenade au coeur de l'être humain.
Alors je me suis laissée emporter moi aussi sur ce bateau à roues qui remonte le fleuve Magdalena avec en tête une petite chanson qui dit :
« Car l'amour c'est la mort
Mais c'est aussi la vie
Car l'amour c'est la mort
Et c'est le paradis «
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