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Critique de amardouboune


Je viens de passer 135 pages avec Scholastique Mukasonga, sans haine ni passion, ne sachant pas où elle me conduisait mais n'arrivant nulle part.
« Mais à mesure que j'annotais, corrigeais, augmentais ces pages, j'étais envahie d'angoisse. le sens de ce que j'avais écrit, de ce que j'étais en train de rédiger se défaisait à mesure que je l'écrivais et que je le relisais. » (page 141)
Quand on écrit au stylo ou au crayon sur des feuilles de papier recyclé, il est toujours possible de trouver une vieille casserole, d'y placer les feuillets indigestes, d'y verser le reste d'huile de friture, de craquer une allumette. « J'étais prête à brûler ces liasses de notes ... » (page 141) Quand on tient enfin une bonne idée, il ne faut pas trop réfléchir et la mettre en oeuvre rapidement avant qu'un éditeur ne s'empare de vos notes et vous propose d'en faire un livre. Quand on écrit à l'aide d'un ordinateur, après avoir supprimer le fichier contenant le fatras que l'on s'apprêtait à offrir aux lecteur.rice.s, il est plus prudent de démonter le support physique qui abritait le dit fichier, de le brûler avec un chalumeau de plombier loué dans une grande surface de bricolage.
Quel est l'objet de cet objet de papier, heureusement court et léger ?
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