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Critique de traversay


Initialement, Goynar Baksho (Le coffret à bijoux) a été publié en 1993 à Calcutta. C'est la traduction d'une traduction anglaise (mais oui !) que propose ce printemps Calmann-Lévy sous le titre de la tante qui ne voulait pas mourir. le roman, devenu culte au Bangladesh, prend place dans une famille du Bengale indien, la région d'origine de son auteur, Shirsendu Mukhopadhyay. Court, rapide et savoureux, le livre est une comédie de moeurs irrésistible qui alterne les chapitres entre ses deux héroïnes, la mère et la fille, à une vingtaine d'années de distance. le troisième personnage, la tante, est bel et bien défunte mais vient hanter au quotidien la mère, l'insultant copieusement et la poussant au vice, sans grand succès, d'ailleurs. le roman est aussi trépidant et distrayant qu'un film de Bollywood mais il a aussi le bon goût de dresser un état des lieux évolutif de la condition féminine au Bengale, avec un sourire espiègle et un esprit pertinent. Ainsi, la première jeune femme se révèle une commerçante avisée, au désespoir de sa riche famille, et sa fille, des années plus tard, incarne une nouvelle génération qui entend se passer des hommes si besoin est et vivre sa vie en jetant aux orties les préjugés et coutumes dépassées. Pas étonnant que le roman ait connu un grand succès à sa parution : il se moque avec malice et acuité des traditions patriarcales et milite farouchement pour l'émancipation sociale des femmes. Comment dit-on "Feel good Book" en Bengali ?
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
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