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Critique de garp


Le moins qu'on puisse dire avec ces nouvelles, c'est que l'on sort de sa zone de confort. On sait lire les mots, mais que lit-on ? Mis à mal, l'intellect a les neurones en macramé, et ce n'est pas plus mal. On tente de se rapprocher de ce qu'on a pu déjà lire — Kafka pour ne citer que lui — mais c'est autre chose.
Dans ce que l'on pourrait qualifier de première partie — tournant autour du village (et de sa « distance par rapport à la ville, la guerre, l'administration) — on a affaire à ce qui, par des phrases minimalistes, s'enchaînant parfois à l'aide d'un seul mot leitmotiv, s'apparente à des photographies, voire des photogrammes. Sépia, noir et blanc, noir et sang.
La seconde partie quant à elle traite davantage de la ville, de l'absurdité de la guerre et de l'administration — Kafka le retour.
Au final, ces nouvelles teintées d'une poésie très particulière, font partie des recueils qui marquent, que l'on n'oublie pas de sitôt.
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