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Critique de Lismonde


A l'automne 2012, i.e. 70 ans après la fermeture du Musée d'art moderne de la ville de Paris sous l'Occupation, cette exposition était une grande première. Pour ceux qui l'auraient manqué, il reste ce livre dirigé par Laurence Bertrand-Dorléac, professeur à Sciences Po (et co-commissaire de cette exposition) où elle a fait appel aux meilleurs historiens de ces temps fort troublés

Voici un extrait de l'article que je lui ai consacré dans Art absolument n° 50, en m'interrogeant en particulier sur l'énorme délai voulu par la mémoire nationale - 70 ans - pour revenir sur "le visible", l'oeuvre peint, sculpté et exposé dont la puissance toujours dérange.
« Revenir aux années sombres en France, c'est toujours mettre à l'épreuve la mémoire nationale en découvrant les limites d'une grande nation républicaine en crise et asservie » écrit Laurence Bertrand Dorléac, historienne et co-commissaire de Jacqueline Munck, du MAM - Ville de Paris pour concevoir cette exposition. Et il s'agit cette fois de montrer tout ce qui est resté dissimulé, en particulier dans l'exposition de l'été 1942, dans le même lieu.
Et surtout, en englobant l'immédiat avant et après guerre, "l'Art en guerre" donne à voir aussi les contextes de cette période tragique placée entre deux bornes, d'un côté, janvier 1938, la rétrospective surréaliste à la galerie des Beaux-Arts, véritable signal d'alerte contre les dangers que l'expansionnisme d'Hitler fait courir à l'Europe et de l'autre, 1946, les « Anartistes » à la Duchamp, Dubuffet, ancien négociant de vins qui fait scandale avec son exposition Mirobolus Macadam et autres pâtes, et Gaston Chaissac, ancien cordonnier, et ses Portraits aux empreintes d'épluchures de pommes de terre (1947), ouverture royale d'un art brut plein d'avenir.
Lien : http://www.artabsolument.com..
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