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Critique de belette2911


Est-ce l'homme qui prend la mer ou la mer qui prend l'homme ?

En tout cas, la mer, les Anglais et les Hollandais se la disputent, voulant être le meilleur et surtout avoir le monopole des routes et comptoirs commerciaux.

Bref, sur la mer que l'on voit danser le long des golfes clairs, ça bastonne à tour de bras et quand l'un des deux protagonistes n'a plus de bateaux, ben il n'a plus de bateaux !

1664, l'Angleterre n'a plus de navires et seul le résultat d'une expédition menée en Nouvelle-Espagne pourrait les sauver car si les Anglais mettent la main sur l'arme fabuleuse qui s'y trouve cachée, plus personne n'osera les attaquer et il n'y aura plus de guerre.

D'après les Anglais, il vaut mieux que l'arme tombe dans leurs mains que dans celles des autres… Vous avez envie de crier « Mon cul » vous aussi ? Oui, ça me fait toujours cet effet là à moi aussi ce genre de discours.

Si le scénario est un peu tarabiscoté avec les multiples flash-back qui l'encombre, une fois remis les pièces du puzzle dans le bon ordre, il ne devrait pas y avoir de problèmes de compréhensions.

Le découpage aurait peut-être dû être amené d'une autre manière : au départ, ça fait un peu fouillis, car il y moult événements qui se produisent en peu de pages.

Pour un premier album, cela fait beaucoup de choses à avaler et si je peux saluer le fait que les auteurs aillent droit au but sans trop perdre de temps à chipoter, l'inconvénient est que cela donne l'impression que les personnages ont été survolés, pas assez approfondis (oui, je sais, jamais contente !), limite clichés.

Les graphismes sous forme d'aquarelles sont magnifiques, surtout quand ce sont des plans des navires ou des paysages. Les couleurs, dans des tons chauds, illuminent certaines planches et j'avais envie de les découper pour les mettre dans un cadre (moi qui aime les bateaux).

Par contre, certains visages des personnages changent d'une case à l'autre, ce qui énervant pour le lecteur, surtout lorsqu'on a eu des planches qui étaient de très belle facture, dont une avec un saut de baleine.

Ce qui m'a attiré dans cette saga, c'est le côté fantastique, la légende Aztèque de cette créature fabuleuse et qui entraîne les hommes à la recherche pour l'asservir et l'utiliser contre leurs ennemis (comme d'habitude). Au départ, nous ne savons pas s'ils poursuivent une chimère ou pas. La dernière planche laissera les lecteurs sur un beau cliffhanger et la résolution du mystère.

Anybref, on ne refera pas le Monde, l'Homme ne changeant jamais au fil des siècles, mais l'apport du fantastique dans un récit qui fleure bon les expéditions vers le Nouveau-Monde, les Cités d'Or (sans l'or) ou les flibustiers, pourrait lui donner une direction moins conventionnelle.

À voir si cela se produit dans les albums suivants…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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