Les traqueurs, tome 1 : L'arme perdue des dieux

C'est mon mari qui a emprunté cette bande-dessinée à la médiathèque et vu qu'il m'a dit que c'était plutôt pas mal, je me suis laissée tenter. A peine feuilleté histoire de voir que j'accrochais avec le graphisme; me voici donc embarquée dans cette aventure. Nous sommes au XVIIe siècle, en 1652 exactement alors que l'Angleterre et la Hollande s'embarquent dans une guerre qui durera deux ans afin de s'assurer le contrôle des eaux navigables. Cependant, cela n'est que l'épilogue car ce qui intéresse nos nous dessinateurs, c'est ce qui se pourrai se passer par la suite, si une nouvelle guerre éclatait et que l'une des deux patries détenait une arme capable de faire bien des ravages pour qui la posséderait. Cependant, cette dernière n'est pas une arme ordinaire. On l'appelle "La bête" car il s'agirait bien d'un animal, tout droit sorti de vieilles légendes mayas. Cependant, l'oncle de Jonas, notre jeune protagoniste, est persuadé que celle-ci existe bel et bien et est bien déterminé à mettre la main dessus mais à quel prix ?

Un graphisme extrêmement bien travaillé et une intrigue qui se met en place tout doucement...avec une intrigue amoureuse en prime et des trahisons à la clé, nos deux graphistes avaient tout pour conquérir leur public, autant bien féminin que masculin ! A découvrir ! En ce qui me concerne, je vais d'emblée m'attaquer à la lecture du second tome mais ne sachant pas de combien de volets cette série se compose, je dois déjà me préparer à rester sur ma faim...

Dès que j'ai vu cette B.D dans les rayons de ma bibli, je me suis dit qu'elle pourrait me plaire. J'aime bien ce genre de B.D historiques mélangeant aventures et fantastique. En effet, ce 1er volet des « traqueurs » propose un joli mélange de ces divers ingrédients tout en restant très classique dans le genre. Il s'agit d'un tome de mise en place mais il est tout de même riche en action. J'espère tout de même que le récit va se débrider un peu par la suite, ici j'ai eu le sentiment d'une sorte de retenue. le dessin de Tirso est très plaisant, notamment les décors riches en détails. Je salue tout particulièrement les couleurs de Felideus qui contribuent très largement à la réussite visuelle de cette B.D. Bien entendu, je compte bien m'atteler à la suite en espérant que les promesses contenues dans ce volet d'introduction soient tenues.

Nous sommes en 1665, et entre l'Angleterre et la Hollande c'est la guerre sur les mers. Mais il existe une arme, une bête, qui vivrait dans le nouveau monde. Une bête si terrifiante qu'elle ferait de son maître le vainqueur.

Tirso-Munoz, couple d'auteurs espagnols, vont mettre en place une intrigue qui ne fait pas dans l'originalité mais qui promet de beaux moments d'aventure. On va faire connaissance de Jonas et de son oncle qui monte l'expédition afin de trouver cette bête fantastique et mythique. Pour les accompagner sur les mers, le capitaine bien sur et sa femme, qui connaît les rivages où habite le monstre.
Nous avons donc la présentation des personnages et de leur relation entre eux, ainsi que du contexte et de l'enjeu avec les ennemis qui vont avec. Puis on traverse les mers et nous voici au nouveau monde. La mise en place prend son temps mais c'est agréable à lire. J'ai trouvé les personnages un peu cliché mais ils ont du potentiel de développement, notamment Jonas notre jeune héros. A voir si la bonne impression du début se confirme par la suite avec on l'espère de l'aventure.

Coté dessin, si je n'ai pas toujours été convaincue par les visages des personnages, un peu trop changeant d'une case à l'autre à mon goût, je trouve les arrière-plans particulièrement soignés et visuellement aboutis. L'effet aquarelle du ciel, de la mer ou de la végétation permet de retranscrire à merveille les ambiances, que ce soit le saut d'une baleine au soleil couchant, la moiteur de la jungle ou l'angoisse du brouillard!

Est-ce l'homme qui prend la mer ou la mer qui prend l'homme ?

En tout cas, la mer, les Anglais et les Hollandais se la disputent, voulant être le meilleur et surtout avoir le monopole des routes et comptoirs commerciaux.

Bref, sur la mer que l'on voit danser le long des golfes clairs, ça bastonne à tour de bras et quand l'un des deux protagonistes n'a plus de bateaux, ben il n'a plus de bateaux !

1664, l'Angleterre n'a plus de navires et seul le résultat d'une expédition menée en Nouvelle-Espagne pourrait les sauver car si les Anglais mettent la main sur l'arme fabuleuse qui s'y trouve cachée, plus personne n'osera les attaquer et il n'y aura plus de guerre.

D'après les Anglais, il vaut mieux que l'arme tombe dans leurs mains que dans celles des autres… Vous avez envie de crier « Mon cul » vous aussi ? Oui, ça me fait toujours cet effet là à moi aussi ce genre de discours.

Si le scénario est un peu tarabiscoté avec les multiples flash-back qui l'encombre, une fois remis les pièces du puzzle dans le bon ordre, il ne devrait pas y avoir de problèmes de compréhensions.

Le découpage aurait peut-être dû être amené d'une autre manière : au départ, ça fait un peu fouillis, car il y moult événements qui se produisent en peu de pages.

Pour un premier album, cela fait beaucoup de choses à avaler et si je peux saluer le fait que les auteurs aillent droit au but sans trop perdre de temps à chipoter, l'inconvénient est que cela donne l'impression que les personnages ont été survolés, pas assez approfondis (oui, je sais, jamais contente !), limite clichés.

Les graphismes sous forme d'aquarelles sont magnifiques, surtout quand ce sont des plans des navires ou des paysages. Les couleurs, dans des tons chauds, illuminent certaines planches et j'avais envie de les découper pour les mettre dans un cadre (moi qui aime les bateaux).

Par contre, certains visages des personnages changent d'une case à l'autre, ce qui énervant pour le lecteur, surtout lorsqu'on a eu des planches qui étaient de très belle facture, dont une avec un saut de baleine.

Ce qui m'a attiré dans cette saga, c'est le côté fantastique, la légende Aztèque de cette créature fabuleuse et qui entraîne les hommes à la recherche pour l'asservir et l'utiliser contre leurs ennemis (comme d'habitude). Au départ, nous ne savons pas s'ils poursuivent une chimère ou pas. La dernière planche laissera les lecteurs sur un beau cliffhanger et la résolution du mystère.

Anybref, on ne refera pas le Monde, l'Homme ne changeant jamais au fil des siècles, mais l'apport du fantastique dans un récit qui fleure bon les expéditions vers le Nouveau-Monde, les Cités d'Or (sans l'or) ou les flibustiers, pourrait lui donner une direction moins conventionnelle.

À voir si cela se produit dans les albums suivants…

Lien : https://thecanniballecteur.w..

J'aime beaucoup l'univers utilisé dans cette BD. L'expédition pour découvrir l'Amérique du Sud et ses mystères. Dont surtout un monstre mythologique.
Bien sur on voit bien que ce n'est qu'un premier tome qui met en place les personnages et l'intrigue. On se demande encore où tout ça va nous emmener vraiment, ce qu'il va advenir des personnages.
Pas de rythme effréné ou de suspense insoutenable ici. On voit tout de même la rivalité entre les anglais et les hollandais qui se profile et qui se concrétise avec deux équipes différentes pour le même but.
Les personnages sont plantés sans être très développés. Jonas est un peu cucul gnian gnian. Mara n'est pas en reste sur ce point. Mais ils peuvent nous surprendre dans les tomes suivant car ils ont du potentiel.
La fin nous laisse entendre le tournant que va prendre les prochains tomes. Un tournant intéressant qui nous promet de l'action et du fantastique.
Les dessins sont très jolis et les aquarelles sublimes. Elles nous font voyager, que ça soit en mer ou dans la jungle. Un émerveillement pour les yeux.