AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Takalirsa


Au début de ce tome 2, je trouvais que l'intrigue n'apportait rien de nouveau, et puis les personnages secondaires ont progressivement pris de l'ampleur, multipliant les points de vue et ramifiant l'action principale. On suit toujours Jean-Hugues, le prof de français qui a "13 ans d'âge mental" et le petit Majid avec sa ribambelle de copains des Quatre-Cents (Samir, Sébastien, Aïcha, Lulu), mais viennent s'ajouter Nadia, la jolie prof de SVT qui zozote, Albert le concepteur du jeu Golem, Miloud et Rachid les cousins pas nets de Samir, et tous les truands de la MC: Karl et Eddie les tueurs à gages, BMW le gérant du Mondiorama, et même l'étrange PDG de la Mondial Compagny, M. William le nain obèse. Après Joke le monstre électrique et Bubulle le dragon, c'est au tour de Natacha la guerrière de se matérialiser dans la réalité... le roman est ainsi animé par toute une flopée de personnalités qui rendent le récit très vivant.

Comme dans le tome 1, on oscille entre cauchemar (avec l'invasion des créatures de Golem, les scènes d'action autour des tueurs à gage, la manipulation mentale orchestrée par la MC) et une bonne dose d'humour car maintenant que "réel et virtuel s'emmêlaient", les héros plongent en plein "délire schizophrène"! le comique atteint son apogée avec l'épisode du Mondial aréna, grand rassemblement de joueurs de jeux vidéo organisé (et ridiculement animé) par Bernard-Martin Weber ("Il est électrique! Il est électrique!") ainsi qu'avec le conseil de classe jubilatoire des 5e6 qui part en cacahuète à cause du pétage de plomb de Jean-Hugues, Nadia et Sébastien ("Y'en a beaucoup des comme ça dans l'enseignement?").

A la fin du livre, on est donc "de plus en plus mal"... Reste à savoir comment les héros viendront à bout de la multinationale "qui possède un quart du monde"!
Lien : https://www.takalirsa.fr/gol..
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}