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Critique de Isacom


Isacom
29 septembre 2022
Deux arcs narratifs de qualité inégale composent ce gros roman.
Dans le premier, un jeune garçon fugueur se rend sur l'île de Shikoku (Essaie de dire ça devant une classe sans que les élèves explosent de rire, vas-y essaie, t'es même pas cap'). C'est la partie "roman d'apprentissage", avec un jeune héros beau, athlétique, intelligent et érudit, devant lequel toutes les filles craquent. Sans intérêt. Next.
Dans le second, on suit un vieux monsieur qui n'a pas la lumière à tous les étages, mais qui comprend le langage des chats : c'est la partie "fantastique". le personnage est touchant, son voyage vers Shikoku (Ré-essaie?) en compagnie d'un routier sympa (…tu es peut-être trop jeune pour saisir la référence) est suffisamment rocambolesque pour avoir envie de lire jusqu'au bout.
Entre-temps, un élément intéressant s'intercale : une sortie scolaire qui se termine mal.
Et puis voilà.
Ah, j'allais oublier les scènes de sexe, revenant à intervalles aussi réguliers que dans Game of thrones.
Parfois je me suis demandé (pleine d'espoir) si ce livre traitait de la guerre, était un roman pacifiste ?
En fait, non.
Mais de quoi parle-t-il, en fait ? Que dénonce-t-il, de quoi cherche-t-il à nous convaincre ?
Bah, de rien, en fait.
Il paraît que Murakami serait pressenti pour le prix Nobel de littérature. Mais au nom de quel "puissant idéal" (le critère des Nobel) le serait-il ? Qu'il se contente d'écrire des romans "jeune adulte" distrayants, c'est déjà pas mal.
Traduction de Corinne Atlan.
LC thématique de septembre 2022 : "État des lieux"
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