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Critique de mh17


Au lycée de Nagoya, Tsukuru Tazaki a été le cinquième élément d'une bande harmonieuse de lycéens inséparables . Petite particularité, il est le seul du groupe dont le nom ne comporte pas de couleur, ce qui l'affecte un peu. Il est aussi le seul qui est parti étudier à Tokyo. Mais ils se fréquentent toujours et s'écrivent. Et puis du jour au lendemain, de retour à Nagoya pour les vacances, Tsukuru se retrouve tout seul. Ses amis sont absents et injoignables. Personne ne lui fournit d'explication et lui-même ne pose aucune question. Tsukuru est tellement traumatisé qu'il pense au suicide pendant plusieurs mois. Il refait surface, en gardant sa blessure profondément cachée en lui. Il devient un ingénieur ferroviaire respecté, mène une vie tranquille mais se montre incapable de nouer des relations profondes, amicales ou amoureuses. A 36 ans, il rencontre Sara, de deux ans plus âgée que lui, et il entame avec elle une relation prometteuse. Sans savoir pourquoi, il lui raconte la terrible blessure que ses quatre amis lui ont infligée. Sara, une femme dynamique , le convainc alors d'enquêter sur les raisons qui ont conduit ses amis à l'éjecter de leur groupe. Ce voyage va lui permettre de découvrir la face cachée de ses amis, de faire la paix avec lui-même et de pouvoir, peut-être, reprendre le train de sa vie avec Sara.
A ce récit principal, viennent se greffer d'autres récits secondaires, notamment une obscure histoire de transmission de la foi bouddhique de maître à disciple qui m'a laissée totalement au bord du chemin. Pour moi ces récits viennent boursouffler le roman inutilement. Les rêves érotiques de Tsukuru m'ont également laissée perplexe quant à leur intérêt. En revanche, j'aurais aimé en savoir plus sur Blanche et sur son ami Haida. Mais dans l'ensemble j'ai encore été charmée par l'enchanteur Murakami.
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