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Critique de juten-doji


Tsukuru Tazaki mène une vie simple, plate. Sa seule passion dans la vie, les gares qu'il conçoit et construit, sa seule obsession inconsciente, son groupe d'amis aux noms très colorés et soudés comme les doigts de la main, qui vont le rayer de leur existence du jour au lendemain sans aucune explication. Tsukuru voit ses perspectives d'avenir changer avec l'arrivée de Sara et c'est sous son impulsion qu'il va essayer de comprendre et guérir cette blessure dont l'ombre ne l'a jamais quitté.

Ça faisait un moment que je n'avais plus lu de Murakami, mais heureusement le plaisir est toujours là. On suit l'histoire un peu comme dans un rêve, essayant de comprendre cette rupture inexpliquée qui a façonné la vie des uns et des autres sans que tout ne soit expliqué. Mais est-ce vraiment nécessaire? La compréhension ne passe pas forcément par des réponses précises, elle passe aussi par des sentiments, des sensations qui s'ils sont partagés ou assumés nous permettent de nous sentir moins seuls.
On a l'impression de voir défiler la vie de Tsukuru comme dans les gares qu'il construit, lieu ou passent une multitude de visages inconnus avec un but précis, un fourmillement dont on ne sait rien si ce n'est qu'ils ont une raison d'être. C'est ce que le personnage principal va essayer d'apporter à sa vie, une meilleure compréhension de lui-même, peut-être même un but et une relation humaine qui ait du sens.

Ça se lit vite, ça se lit bien, l'écriture est belle et l'histoire intrigue, avec comme toujours un peu de fantastique par-ci par-là et une musique omniprésente, alors pourquoi bouder son plaisir d'autant plus si l'on est déjà adepte de l'auteur. Un très bon démarrage littéraire 2020 pour moi.
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