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Critique de youthly
Murakami est mon auteur préféré, les 1Q84 sont mes livres préférés et je savoure sa bibliographie, je prends mon temps pour les lire et je ne lis ses livre qu'assez rarement pour faire durer le plaisir. La Ballade de l'impossible est le 6ème Murakami que je lis et à ce niveau, je m'attends à adorer un livre si son nom est sur la couverture et pour la première fois, ce n'est pas le cas.
J'aime Murakami pour son écriture presque humaniste et son amour pour le quotidien et le trivial mais là où d'habitude ces éléments sont toujours contrés par du mystère, du mystique et de l'onirique, La ballade reste ancrée au sol et elle est malheureusement bien prosaïque et laborieuse. La poésie de son oeuvre me semble totalement absente ici, la redondance et la répétition deviennent presque insupportables.
Concrètement, c'est un livre très avare en évènement. On passe la majorité de la lecture à se farcir d'innombrables descriptions de verres d'alcool ingurgités (sérieusement c'est assez dingue le nombre de fois où on les lit en train de boire, au bout d'un moment ça devient lassant), et de scènes sexuelles aussi nombreuses que fades et exposées de façon presque clinique.
Ces défauts auraient pu être pardonnés si le travail de la psyché des personnages avait été plus abouti et ce n'est à mes yeux pas le cas. le personnage de Watanabe semble totalement creux pendant la majorité du roman et le personnage de Naoko ne se définit que par son mal-être existentiel qui devient franchement agaçant au bout d'un moment tant elle semble geignarde et son personnage manque clairement de dimension. Midori et Reiko sont les seuls personnages qui semblent vraiment intéressants et pourtant ils sont tout de même vraiment secondaires.
Globalement je vois ce que Murakami veut faire avec sa Ballade, je le comprends et c'est d'autant plus frustrant car pour moi ça ne fonctionne pas. Un roman sur la vie, la mort, le temps qui passe, l'amour qui est terne, sans émotion ni poésie et qui manque vraiment de profondeur, c'est un peu un comble. Une déception immense pour ma part.
J'aime Murakami pour son écriture presque humaniste et son amour pour le quotidien et le trivial mais là où d'habitude ces éléments sont toujours contrés par du mystère, du mystique et de l'onirique, La ballade reste ancrée au sol et elle est malheureusement bien prosaïque et laborieuse. La poésie de son oeuvre me semble totalement absente ici, la redondance et la répétition deviennent presque insupportables.
Concrètement, c'est un livre très avare en évènement. On passe la majorité de la lecture à se farcir d'innombrables descriptions de verres d'alcool ingurgités (sérieusement c'est assez dingue le nombre de fois où on les lit en train de boire, au bout d'un moment ça devient lassant), et de scènes sexuelles aussi nombreuses que fades et exposées de façon presque clinique.
Ces défauts auraient pu être pardonnés si le travail de la psyché des personnages avait été plus abouti et ce n'est à mes yeux pas le cas. le personnage de Watanabe semble totalement creux pendant la majorité du roman et le personnage de Naoko ne se définit que par son mal-être existentiel qui devient franchement agaçant au bout d'un moment tant elle semble geignarde et son personnage manque clairement de dimension. Midori et Reiko sont les seuls personnages qui semblent vraiment intéressants et pourtant ils sont tout de même vraiment secondaires.
Globalement je vois ce que Murakami veut faire avec sa Ballade, je le comprends et c'est d'autant plus frustrant car pour moi ça ne fonctionne pas. Un roman sur la vie, la mort, le temps qui passe, l'amour qui est terne, sans émotion ni poésie et qui manque vraiment de profondeur, c'est un peu un comble. Une déception immense pour ma part.
