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Critique de kuroineko


Kiku et Hashi sont deux bébés abandonnés par leur mère respective dans un casier de consigne automatique. Elevé dans un orphelinat catholique puis par des parents adoptifs, ils grandissent et semblent se destiner à la musique (Hashi) et au saut à la perche (Kiku). Ils vécurent heureux entourés de l'amour qu'ils ne reçurent pas au départ... sauf que nous sommes chez Murakami Ryû et que ce dernier ne se pose guère comme chantre du bonheur et de la joie de vivre.
Suivent 500 pages s'attachant tour à tour à chacun des frères adoptifs, leur chemin se croisant parfois. C'est sombre, violent et désespérant. Les deux adolescents semblent être condamnés à porter leur casier de consigne automatique en eux, prisonniers de cette boîte étouffante et claustrophobante.

Murakami Ryû dénonce les dérives de la société contemporaine. Travaillant sur le mode de l'anticipation, il place son histoire dans les années 90 alors que lui-même a écrit ce roman en 1980. Il aborde des thèmes qu'on retrouve dans ses autres récits: la violence, la folie, le paraître et l'absence d'idéaux, ...

Mon avis reste contrasté sur ce roman. J'ai eu envie de continuer pour connaître le devenir des deux protagonistes. Mais j'ai trouvé la fin longue et aux rebondissements excessifs.
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