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Critique de MAPATOU


J'ai lu en 2014 ce roman publié en 2012. Presque 10 ans plus tard, l'horreur est de retour pour les femmes afghanes.Smiley triste







En 2000, à Kaboul, le gouvernement islamique régit la vie des kabouliotes d'une main de fer, faisant régner partout la terreur.



Nous suivons la jeune et jolie Rukhsana, diplômée de l'Université de Delhi, qui est revenue dans sa ville natale pour y exercer le métier de journaliste. du jour au lendemain, elle se retrouve confinée chez elle, les femmes n'ayant plus droit d'exercer une activité professionnelle ni de sortir dans la rue sans un homme déclaré comme leur chaperon officiel auprès des autorités.



Si les murs de pierres sont des prisons, la burqua en est une elle aussi, sous laquelle on étouffe et ne voit rien. La peau devient blanche et perd de sa tonicité car elle n'est plus jamais à l'air libre.



Rukhsana est une jeune femme de caractère, bien décidée à se battre. D'ailleurs, elle continue d'écrire des articles qu'elle envoie à un journal indien. Mais l'étau se resserre autour d'elle : un des plus cruels chefs talibans a décidé de l'épouser. Elle n'a plus qu'une solution : fuir son pays. Comment faire quand on n'a pas d'argent ?



Le salut viendra d'une décision étrange du gouvernement islamiste : organiser un tournoi de cricket arbitré par un arbitre anglais et dont l'équipe vainqueur séjournera au Pakistan.



Rukhsana, qui a joué dans l'équipe féminine de son université indienne, mettra sur pied une équipe composée de son frère et de ses cousins. Elle les entraînera déguisée en homme.



Timeri N. Murari nous fait découvrir tout au long de ce roman passionnant la vie en Afghanistan, la terreur au quotidien, les délations, les atrocités commises par des dirigeants qui ne sont en fait que des terroristes pour leur propre peuple.



Au milieu de tout cela, on rencontre des êtres humains qui ne renonceront jamais à leur liberté d'être et de penser.

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