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Critique de alaiseblaise


Cela se passe dans le rude cévenol protestant.
Là où vivaient des hommes et leurs «quelques sous nécessaires pour passer de la misère à la pauvreté.»
Là où vivaient des hommes qui disaient : «Il faut prendre le meilleur de chacun et comprendre le pire (...) Il faut plus d'amour et de force que pour juger.»
Là, vit, seul, Abel Besson, l'ancien instituteur des mas de la vallée.
Seul. Presque heureux. Seul depuis...Seul jusqu'au jour où...
A partir de là, cher lecteur, nos chemins se séparent. Là s'arrête mon accompagnement. Je vous laisse parcourir, au fil des pages, au fil des saisons, au fil des vents, ce chemin mystérieux dans ce pays où brûler du figuier porte malheur.
C'est un très beau roman que nous offre Annie Murat. Un roman qu'il faudra lire comme on marche. Sans précipitation. Avec patience. Comme un temps suspendu.
C'est sa manière à elle, Annie Murat, de nous attendre dans ce «grand livre de montagnes, de bois, de chair, de pierre, d'eau et de vent.»
«Sans y toucher, comme on avancerait la main vers le feu pour voir si ça brûle», j'ai savouré cet instant de lecture où le papier crisse sous la lame avant de révéler la suite de l'histoire.

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