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Critique de RJuillet
Keiko est caissière dans une supérette japonaise, SmileMart, depuis de nombreuses années, toute dévouée à son poste, investie, concernée, sa vie est devenue LA supérette.
Et pourtant, tous autour d'elle, sa famille, ses amis, lui reprochent son manque d'ambition : pas de mari, pas d'enfant et toujours à la supérette ... Et ce, tous les jours, tout le temps ... Auprès d'eux, elle se sent mise à l'écart.
Un jour, un nouvel employé débarque, un peu méprisant, un peu nonchalant. Il va bousculer sa petite vie pourtant si bien organisée. Il sera peut-être la solution qu'elle attendait.
Keiko va tenter de sortir de sa si longue routine, qui apparemment gêne son entourage, pour se glisser dans un modèle qui devrait plaire à tout le monde ...
Mais voilà, comment échapper au chant du konbini lorsqu'on est une employée modèle ?
J'ai adoré ce petit roman, très original. C'est une autre culture, un autre pays et pourtant les "sentences" sont partout les mêmes. Si on n'entre pas dans le moule, la société nous critique, nous rejette. de quel droit ?
"Les gens perdent tout scrupule devant la singularité, convaincus qu'ils sont en droit d'exiger des explications".
Keiko n'a pas dit son dernier mot.
Bienvenue chez SmileMart !
Et pourtant, tous autour d'elle, sa famille, ses amis, lui reprochent son manque d'ambition : pas de mari, pas d'enfant et toujours à la supérette ... Et ce, tous les jours, tout le temps ... Auprès d'eux, elle se sent mise à l'écart.
Un jour, un nouvel employé débarque, un peu méprisant, un peu nonchalant. Il va bousculer sa petite vie pourtant si bien organisée. Il sera peut-être la solution qu'elle attendait.
Keiko va tenter de sortir de sa si longue routine, qui apparemment gêne son entourage, pour se glisser dans un modèle qui devrait plaire à tout le monde ...
Mais voilà, comment échapper au chant du konbini lorsqu'on est une employée modèle ?
J'ai adoré ce petit roman, très original. C'est une autre culture, un autre pays et pourtant les "sentences" sont partout les mêmes. Si on n'entre pas dans le moule, la société nous critique, nous rejette. de quel droit ?
"Les gens perdent tout scrupule devant la singularité, convaincus qu'ils sont en droit d'exiger des explications".
Keiko n'a pas dit son dernier mot.
Bienvenue chez SmileMart !
