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Critique de Foxfire


Ma lecture du tome 6 remonte à plusieurs mois déjà. Ne pensez pas que j'étais démotivée par cette série, je kiffe toujours autant les aventures de Saitama. Mais, vous connaissez le problème, trop de bouquins et pas assez de temps. Et puis entre-temps je suis tombée raide dingue de "Vinland saga". Un tout autre registre, un tout autre style mais qui m'a quelque peu accaparée. Bref, je me suis laissée déborder. En voyant, et en achetant, le tome 12 de "One punch man" je me suis dit qu'il était grand temps de m'y remettre. J'ai donc relu, très en diagonale, le tome 6 et je me suis plongée dans ce 7ème volet. Quel pied ! C'est là qu'on voit qu'une série est vraiment réussie, lorsqu'on la reprend après une longue interruption et qu'on retrouve très vite ses marques, qu'on se sent immédiatement comme chez soi. C'est vraiment ce que j'ai ressenti. J'ai eu l'impression de retrouver des vieux potes. J'ai très vite retrouvé mes repères. En plus ce tome est très très bon.

Ce 7ème volet est plus que jamais bourré d'action. L'affrontement entre Saitama et Boros est titanesque. le dessin est tout simplement dingue. Pour raconter ce combat hors-norme, le dessin se fait lui aussi hors-norme. Plus dynamique que jamais, il se permet des audaces visuelles réjouissantes.

J'ai également beaucoup aimé le ton du dénouement de cet épisode lorsqu'on voit Metal Knight reconstruire la ville à vitesse grand V. Je n'ai pu m'empêcher de ressentir une pointe d'angoisse et je pense que c'est voulu de la part de l'auteur, ce qui montre encore une fois que cette série est plus subtile que ce qu'on pourrait penser de prime abord.

Que ce soit dans l'histoire principale ou dans les histoires bonus, l'auteur continue de développer, l'air de rien et toujours avec beaucoup d'humour, un propos humaniste et bien éloigné du vomi libertarien qui gangrène de plus en plus nos sociétés. Et ça fait du bien de savoir qu'il y a encore des gens pour mépriser l'individualisme forcené et qui continuent de croire un peu en la bonté désintéressée. C'est de plus en plus rare et donc de plus en plus précieux.
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