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Critique de iris29


Après "Le cercle des plumes assassines", J.J. Murphy nous propose le 2° tome des aventures de Dorothy Parker et ses célèbres amis . Mêlant personnages fictifs et célèbres (Sir Arthur Conan Doyle, Douglas Fairbanks et son épouse Mary Pickford pour ne citer que les plus connus) , il nous propose une joyeuse comédie policière vintage, hyper rythmée et vitaminée ...
31 Décembre , à l'hôtel Algonkin de New-York , la fête bat son plein. Woollcott veut jouer au jeu de l'Assassin (très prisé à l'époque) ,mais Dorothy veut faire un tour dans la suite de Douglas et Mary, dans laquelle le champagne coule à flot . Ça tombe bien, ils joueront avec un vrai cadavre , celui d'une jeune actrice peu farouche , que Dorothy retrouve morte dans la baignoire ( remplie de champagne , of course! )
Pour corser l'affaire , un cas de variole venant d'être détecté dans l'hôtel, celui-ci est mis en quarantaine : personne ne peut sortir , et bien sûr même la police et les secours ne peuvent entrer . Du pain béni pour nos apprentis détectives qui vont s'en donner à coeur joie, toute la nuit de la Saint Sylvestre ...
Prenant l'ascenseur, le monte-charge, montant, descendant les étages, toquant aux portes , s'invitant dans les chambres ou suites des suspects ; entre deux cafés et deux verres de champagnes, vous allez avoir le tournis ...

J'aurais aimé un peu plus de suspens, ou un peu plus d'humour mais je dois reconnaître que ça pétille .
Les années 20, ajoute un charme vintage avec les moeurs qui différent de notre époque (prohibition, adultère...) .
Je me suis demandé tout du long , ce que le fait de prendre des personnages ayant existé, ajoutait à l'histoire . Du glamour ? Une histoire qui démarre au quart de tour, car l'auteur peut éviter les présentations , descriptions physiques et mentales ?
A la fin du roman, je ne sais toujours pas, alors que , J.J. Murphy , prend soin de nous expliquer la part réelle et la part inventée , dans les dernières lignes.
Est-ce que les protagonistes auraient été d'accord ? Auraient-ils été amusés, flattés, énervés ?
Dans son avant -propos, l'auteur se dédouane , se déculpabilise ( je le cite) : "Dorothy Parker aurait dit : " Je me moque de ce qu'on écrit à mon sujet, tant que ce n'est pas vrai".
C'est pratique !
" J'ai des doutes, j'ai des affres, les affres de la création."..
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