AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Bazart


Si les banques étaient un asile et ses employés des patients plus ou moins atteint, alors la Bank of Torabundo serait un établissement de premier ordre. C'est là que Claude un super-expert-analyste-financier travaille. Cette petite banque irlandaise qui a très bien supportée la crise de 2008 est autorisée maintenant à jouer dans la cour des grands. Claude et ses camarades de travail, tous plus ou moins amoraux, névrosés, égocentriques et inculte sont très surpris lorsqu'un écrivain demande à les suivre au quotidien pour écrire un roman vrai sur la banque.

Claude le banquier « Frenchie » est flatté que l'on s'intéresse à lui, ce qu'il ne sait pas encore, c'est que Paul l'écrivain a de gros problème avec l'écriture et la vie en général.

Peu vous chaut de voir la bourse fluctuer, vous n'arrivez pas à prononcer « titrisations des créances », et vous croyez que "Subprime" est le nom d'une enseigne de sandwich Nord-américain, alors n'hésitez pas « La marque et le vide » est un roman écrit pour vous.

Une plongée dans le grand bain de la finance avec quelques requins complètement marteaux. Paul Murray en fin moraliste nous explique tout de la finance et de ses cyniques financiers qui pilotent des crises à répétition autoalimentant ainsi un système qui tourne à vide.

Il réussit à nous faire rire avec des personnages très dangereux pour la planète, capable de faire de l'argent sur le dos de tout le monde. Cela pourrait donner le vertige mais Murray a le bon goût d'être très très drôle et aussi francophile.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          270



Ont apprécié cette critique (22)voir plus




{* *}