AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de irisrivaldi


Le pitch : Arthur Comte est le rejeton d'une lignée prestigieuse. Mais l'éclat ne fait pas toujours tout. Une fois adulte, alors que notre protagoniste avait mis pas mal de distance avec sa famille d'origine, ses racines vont se rappeler à lui.

Le coeur de l'histoire : Heureux dans son ménage et papa épanoui, Arthur n'a soudain plus les moyens de loger les siens. La solution de facilité est d'accepter la proposition de son père : hériter de la maison de Datura, une demeure spacieuse qui offre en apparence un cadre épanouissant pour élever des enfants. En apparence seulement… Car toute médaille a son revers. Datura est en effet l'endroit où Arthur a lui-même passé son enfance, c'est aussi là que sa mère vient de mourir. Et il n'y a pas que de bons souvenirs. D'autant que celui-ci a enfoui un pan pas très réjouissant de son passé. Alors peut-on vraiment oublier sans s'oublier soi-même ?
Après l'emménagement, un sentiment d'intrigante étrangeté va d'ailleurs rapidement s'emparer d'Arthur. le fameux soir de la claque lacère ainsi sa mémoire comme un sinistre coup de fouet. Mais bien des secrets et autres rémanences exsudent de la bâtisse. On comprend donc qu'Arthur a quelques comptes à régler avec son passé. Ce serait peut-être exagéré d'affirmer qu'il a peur de tout même de son ombre mais disons que le sort s'acharne tout de même un tantinet. À tel point qu'avec tout ce qu'il lui tombe dessus, d'autres auraient pour moins que ça fissa tourné parano. Mais pour Arthur qu'en est-il précisément ? Pour le savoir, celui-ci devra puiser en lui non seulement le courage de pousser quelques portes grinçantes et, sait-on jamais, également les ressources qui l'aideront finalement à dégripper les rouages de la mécanique… du néant.

Ressenti : Delphine Muse a décidément l'art d'installer un climat angoissant. Après Ancrier, on la retrouve dans un autre page-turner au suspense haletant où… la peur occupe le premier rôle. C'est d'ailleurs ce que tient la quatrième de couverture quand elle promet d'entrevoir « la peur comme puissance créatrice, matrice hostile de toutes nos perceptions, de tous nos choix et de tous nos projets. »
Lien : http://scambiculturali.over-..
Commenter  J’apprécie          130



Ont apprécié cette critique (11)voir plus




{* *}