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Critique de PharMarion


"Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toute les les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux."

Avant de lire, cette oeuvre, j'en aimais déjà cette citation. Elle reflète assez bien l'ambiance de cette "comédie".

Comédie, avons nous dit ?? Oui, cette pièce est étiquetée comme une comédie et elle en a certains codes. Mais sous le vernis de l'humour, c'est un tragédie que nous livre l'auteur : celle de sa relation avec George Sand, dont il s'est inspiré dans sa pièce.

Vous y découvrirez Camille, qui badine avec Perdican, qui lui, badine avec Rosette, qui elle... Ne badine avec personne... A travers les conversations de Camille et de Perdican, tous deux assez antipathiques, le thème de l'amour est traité d'une façon moderne (texte paru en 1834). On n'en attendait pas moins d'Alfred de Musset.

A noter que cette pièce a été écrite pour être publiée dans une revue et non pour être jouée au théâtre. Elle en est d'autant plus agréable à lire.
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