La vie est un roman

Depuis quelques années déjà, je lis un livre de Guillaume Musso par an, la plupart du temps durant les vacances d'été. Cette année n'a pas fait exception. Toutefois, c'est sans aucun doute ma plus grande déception côté littérature.

Je commencerai par la couverture du livre qui ne m'inspire pas vraiment. Si l'oeil est attiré par la couverture, c'est déjà un bon début. Là, pour ma part ce n'était pas le cas. Ce qui ne m'a tout de même pas empêché de me lancer dans le dernier roman de Guillaume Musso.

L'idée de ce roman en elle-même est originale. Et les personnages sont intéressants. Mais je n'ai pas eu l'impression de reconnaître ni la plume ni le style de l'auteur ; je me suis presque ennuyée et je me suis fait violence pour parvenir à terminer ce roman. Lorsque j'ai lu les précédents livres de Guillaume Musso, j'étais portée par cette envie irrésistible de terminer l'histoire, captivée par le suspense haletant qui se dégageait de ses romans et j'étais d'ailleurs capable de les lire une bonne partie de la nuit pour connaître la fin. Avec ce roman, je n'ai pas eu du tout cette sensation et je n'ai pas ressenti le moindre suspense.

Par ailleurs, habituellement, j'aime particulièrement les citations que Guillaume Musso met à chaque début de chapitre. C'est sa marque de fabrique et c'est très plaisant. Ici, les citations ne m'inspiraient pas plus que ça et comme en plus il y avait de nombreuses références à des auteurs et à des romans ; je dirai que trop de références tuent la référence.

Est-ce une volonté de l'auteur de changer de style, d'écriture et d'histoire comme il a souhaité changé d'éditeur ? Peut-être.
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