AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Sea


Je découvre Guillaume Musso, il est temps. Je comprends son style, si on peut parler de style. Je ne suis pas habitué à ce style disons « facile », qui se lit bien mais qui ne me séduit pas trop au départ, qui ne se démarque pas non plus.
Cependant, il a une façon de m'entourlouper quelque peu. Il est doué le bougre avec ses phrases courtes. Avec son histoire tout va très vite, c'est beaucoup d'action, il utilise le pronom « je » pour faire parler et agir, Arthur, son personnage principal. La construction des chapitres et la répétition de leur forme d'un chapitre à l'autre facilite la lecture et crée une fluidité surprenante. Résultat : Un roman vif, qui parle souvent de la mort et de disparition.
Je me suis attaché aux trois personnages Arthur Costello, Lisa sa petite amie, et à Sullivan son grand-père. J'ai envie de les aider à se sortir des situations vacillantes et rocambolesques au coure du récit. Leurs vies à tous les trois se croisent et se décroisent. le talent de Musso tient là, il crée des personnages très attachant auquel on peut un peu s'identifier. Dans mon cas je m'assimile un peu à Arthur, un gentleman au tempérament sanguin. Son caractère va d'ailleurs lui jouer des tours.
Je me mets à la place de tous les personnages et je ne peux m'empêcher de vouloir les sauver et de connaître la suite de leurs péripéties.

Au final, L'instant présent comporte des réflexions sur le temps qui passe et la place que l'on occupe ou non au sein de nos familles et des liens que l'on tisse ou non avec nos proches. C'est un page turner, émouvant, saisissant, sa fin m'a un peu déçu. Il y persiste quelques incohérences pour l'ensemble de l'histoire.

Je note ci-après une citation à méditer :

Derrière le côté chimérique de la fiction se cache toujours une part de vérité. Un roman est presque toujours autobiographique, puisque l'auteur raconte son histoire à travers le prisme de ses sentiments et de sa sensibilité.
Pour construire des personnages intéressants, j'ai besoin d'être en empathie avec eux. Je suis tour à tour chacun de mes héros. Comme la lumière blanche qui traverse un prisme de verre, je me difracte en chacun de mes personnages. Page 354 du roman.
Commenter  J’apprécie          172



Ont apprécié cette critique (17)voir plus




{* *}