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Critique de Walden-88


Le narrateur (Mutis ?) en se rendant à Saint-Malo au festival des Étonnants Voyageurs rate sa correspondance à Rennes et tombe par hasard sur Fatima, la soeur aînée d'Abdul Bashur. La dernière fois qu'ils s'étaient vu remonte à bien des années en arrière, lorsqu'ils ont tiré d'affaire Maqroll alors à Barcelone. Quelques semaines plus tard, elle lui envoie une malle remplie de carnets, de lettres et de souvenirs ayant appartenu à Abdul. Le narrateur s'efforce, avec ses propres souvenirs et ces précieux documents, de reconstituer le passé de l'armateur libanais et ami du Gabier.

Ainsi on retrouve nos deux compères dans bien des aventures : à Marseille dans un trafic de tapis d'orient à destination de Flor Estevez ; sur les conseils des sensuelles jumelles Vacaresco, à l'embouchure du río Mira à la frontière équatorienne afin de récupérer un vieux bateau le Thorn aux mains du Brise-Miroirs ; à bord de l'Hellas où il conduit des pèlerins croates jusqu'à La Mecque et fait la connaissance de l'ardente Jalina ; ou encore lors d'un transport d'armes et d'explosifs en Espagne pour le compte d'anarchistes catalans.

Dans ce roman, Mutis prend le parti de nous raconter l'histoire d'Abul Bashur, le meilleur ami de Maqroll, si souvent évoqué dans ses aventures mais que le lecteur connaît assez peu au final. Cet homme qui prend un malin plaisir à transgresser les lois mais qui accepte la fatalité de son destin. Ce rêveur de navires dont la quête perpétuelle du cargo parfait le mènera à sa perte.
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