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Critique de Acoun


On rit du début à la fin" affirme Vanity Fair en quatrième de couverture.
Ce magazine culturel m'étant inconnu, je me suis empressé d'aller satisfaire ma curiosité... Merci internet.... "Brillant dehors, mordant dedans…Vanity Fair est le mariage du glamour et de l'investigation.."   Ceci explique dans doute cela....
Pour parfaire ta culture, Vanity Fair te dévoilera ce mois ci les prénoms des jumeaux de Beyonce et tu pourras te passionner pour la grande enquête qui tente de déterminer combien de cafés ont pu boire  Rachel, Ross, Monica, Phoebe, Joey et Chandler en 10 saisons de Friends...
C'est dire si  les éditions autrement  ( que je remercie chaleureusement pour l'envoi de cet ouvrage à l'occasion d'une opération masse critique ) tiennent là une solide caution.
Malheureusement, quand ton copain Gégé t'annonce « Attends je vais t'en raconter une... Tu vas te marrer !! » Il est plutôt rare que ça se termine par une crampe aux zygomatiques...
Bon,  si tu cherches une histoire drôle, loufoque, pas prise de tête..., Fancesco Muzzopappa fait le job. Sa plume est moderne, légère, vive et tranchante et quelques passages m'ont franchement fait sourire.
Malheureusement, si l'esprit est là, le récit hésite entre dénoncer la cruauté du milieu de l'industrie cinématographique, rire grassement avec une collection de titres de films pornos (La biroute de Madison, Wallace et Grosse Bite, le nuit des porcs vivants, Bitanic …) ou nous faire comprendre les affres de la désillusion qui affecte son looser de héro.
Fabio broie du noir, s'ennuie s'englue dans un enchaînement de mauvais choix dont il n'arrive pas à se sortir. Malheureusement, son ennui est contagieux et le récit reste finalement assez prévisible, heureusement émaillé de quelques traits d'humour bienvenus.
Encore un petit bémol et je finirai par une touche positive : Je suis moi-même amateur du 7ème art et j'ai grand plaisir a visionner un film classique mais je ne comprends pas l'intérêt d'alourdir le récit en nous livrant systématiquement le titre original, l'année de sortie, le nom du réalisateur et la durée de chaque film. On en trouve jusqu'à cinq sur la même page... Trop c'est trop...
En résumé, un livre léger, qui se parcourt vite, mais qui s'oublie tout aussi vite. A lire si tu veux te vider la tête entre deux bouquins un peu plus exigeants.
Hein ? Quoi ? Finir sur une touche positive ? Ha oui... J'aime bien la couverture...
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