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Critique de de


Un portrait c'est les limites du monde connu

Des noms. Une juxtaposition ou mélange de noms improbables. Les contours troublés des origines… Leib, Golda, Rokhaya, Maureen, Ulrich, Seh.

Trois personnages. Leib essentiellement par son journal, une portraitiste Eliane et l'omni-dévorante mère qui donne le titre au livre.

Kane à prononcer « cane », un requin, des discontinuités affectives, 285 jours…

Eliane et le souvenir de Jean Seberg dans le rôle de Patricia « Dégueulasse »…

Leib, des cahiers et la succession des saisons, le piano… « Après le décès de Maureen, pour ma mère, j'étais un désordre, un bruit de fond… un acouphène. »

L'impudeur d'une morsure, écrire pour inventer, la mère comme inquisiteur(s) « torturant pour mieux sonder la foi qui ne les anime plus ».

Le jeu du pendu, « un vieux bristol sur lequel était dessiné… un pendu », les gribouillages, « on ajoutait un trait au gribouillage de l'autre jusqu'à obtenir une représentation ! ».

Des phrases concises, la sensation de vide et de trop-plein, l'attente du jour d'après.

Une mise abime amoureuse, temporelle, littéraire.

« le monde est si inquiet qu'on ne pense jamais à l'instant présent, mais à celui que l'on vivra. de sorte qu'on est toujours en état de vivre à l'avenir et jamais de vivre maintenant… »
Lien : https://entreleslignesentrel..
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