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Critique de flapybird
Nabe est sans doute le plus beau créateur de paradoxes en littérature.
Pour lui le paradoxe est le moyen , en frottant deux idées contraires , de faire jaillir la vérité en creux de deux idées en apparence seulement contradictoires.
L'âge du christ est extraordinaire.
Ce que j'aime dans cette oeuvre c'est ce style froid , clinique , neutre et coupant comme un scalpel à la Rebatet , en apparence rationaliste et logique , mais qui se résorbe par des énormités hilarantes digne des meilleurs planches de bande dessinée , son humour hilarant à la cartoon crée un décalage qui force paradoxalement , à cause de la profondeur des choses dites en apparence bêtement , à la concentration profonde.
Nabe est considéré comme écrivant mal par des gens qui lisent mal.
Il a délibérément voulu créer un oeuvre anti-littéraire , et se mettre à dos les littéraires, ces snobs aux goûts de brosses à chottes.
Quand il écrit des choses en apparence mal écrites et clownesques c'est , à mon avis , pour à la fois préserver la part d'innocence de naïveté et de gratuité de l'enfance et aussi parce qu'il a vraiment une jubilation enfantine en son coeur.
Finalement dans l'âge du Christ les plus hautes réflections spirituelles , les vertiges métaphysiques sont dites drôlement par l'enfantin Nabe pour prouver que le sacré et le coeur passe par l'enfance, que l'humour c'est quelque-chose de sérieux ; un peu comme les peintures de Rouault de clowns tragiques , que Nabe aime tant , si boulversants qu'on oublie que ce sont des clowns.
C'est un style unique en son genre et un très grand artiste , qui est compris seulement par ceux qui n'hésitent pas à être drôles sérieusement et naïfs et bêtes spirituellement pour rejoindre ainsi la mystique la plus profonde.
Nabe est un génie.
Aussi ça parle de Jésus dans le livre et ça c'est très bien !
Pour lui le paradoxe est le moyen , en frottant deux idées contraires , de faire jaillir la vérité en creux de deux idées en apparence seulement contradictoires.
L'âge du christ est extraordinaire.
Ce que j'aime dans cette oeuvre c'est ce style froid , clinique , neutre et coupant comme un scalpel à la Rebatet , en apparence rationaliste et logique , mais qui se résorbe par des énormités hilarantes digne des meilleurs planches de bande dessinée , son humour hilarant à la cartoon crée un décalage qui force paradoxalement , à cause de la profondeur des choses dites en apparence bêtement , à la concentration profonde.
Nabe est considéré comme écrivant mal par des gens qui lisent mal.
Il a délibérément voulu créer un oeuvre anti-littéraire , et se mettre à dos les littéraires, ces snobs aux goûts de brosses à chottes.
Quand il écrit des choses en apparence mal écrites et clownesques c'est , à mon avis , pour à la fois préserver la part d'innocence de naïveté et de gratuité de l'enfance et aussi parce qu'il a vraiment une jubilation enfantine en son coeur.
Finalement dans l'âge du Christ les plus hautes réflections spirituelles , les vertiges métaphysiques sont dites drôlement par l'enfantin Nabe pour prouver que le sacré et le coeur passe par l'enfance, que l'humour c'est quelque-chose de sérieux ; un peu comme les peintures de Rouault de clowns tragiques , que Nabe aime tant , si boulversants qu'on oublie que ce sont des clowns.
C'est un style unique en son genre et un très grand artiste , qui est compris seulement par ceux qui n'hésitent pas à être drôles sérieusement et naïfs et bêtes spirituellement pour rejoindre ainsi la mystique la plus profonde.
Nabe est un génie.
Aussi ça parle de Jésus dans le livre et ça c'est très bien !
