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Critique de FleurDuBien


Ce magnifique livre est un petit bijou.
Je ne connaissais pas cet auteur, et j'ai été agréablement surprise, cette lecture à été un vrai moment de bonheur.
Avec beaucoup d'humour, nous découvrons une famille sur trois générations. Une grand-mère, une fille et une petite-fille.
Auteur américain donc.
Où il est question d'inséparables, et de séparations.
Encore une fois, je ne veux pas résumer ce livre, le déflorer, parce que tout simplement ce livre ne peut être résumé. Il FAUT le lire.
Mais revenons à nos moutons.
Séparation conjugale entre Oona et Spencer son mari, séparation de la maison de famille, séparation d'Henriette avec Harold qui décède, séparation du restaurant d'Harold, des objets lui appartenant, des souvenirs tout simplement.
Mais qui dit "séparation" dit également "inséparables".
Impossibilité de se séparer de son époux, de sa maison, de la valise du défunt, du cannabis pour le père, Spencer, continuellement sous dépendance.
Alors stop tout de suite : rien de glauque ni de morbide dans ce roman-là !
Et bien au contraire, il y a beaucoup d'humour, je pense notamment à la première scène d'amour entre Oona la fille et son thérapeute familial, quand elle se voit dans le crâne chauve du dit thérapeute !
Car après le thème de la sépararion, il y a bien sûr le thème du sexe mais là encore, aucune scène Olé Olé, ni de description érotique.
Et pourtant le sexe et la sexualité sont bien présents. Tout le temps et pendant tout le roman.
Bien sûr il y a le livre "érotique" de la grand-mère Henrietta, écrit il y a fort longtemps, avec dessins, mais également la photo de Lydie sa petite-fille, seins nus. Elle doit d'ailleurs quitter son école car elle subit des harcèlements continuels de la part des autres élèves.
Et puis, incontestablement, les personnages sont très touchants, et les relations sont empreintes de beauté, oui une vraie beauté littéraire. On les aime presque ! Je pense notamment à Harold et son amour pour ses animaux qu'il élève pour son restaurant et il en a le coeur brisé.
En fait, lorsque l'on termine le livre, on s'aperçoit que les trois générations sont inséparables !
Pour finir, je dirai que nous sommes tous des "inséparables", comme nous le fûmes jadis dans le ventre de notre mère.
Excellente surprise donc, un vrai moment de bonheur.
Merci à Masse Critique de m'avoir choisie pour faire la critique de Les inséparables de Stuart Nadler, et aux éditions Albin Michel.





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