Elle observait donc avec une intense curiosité ces Hors-Grades qu'elle n'avait jamais vus et qui, sans nul doute, dirigeaient la Planète Centrale.
Le vaisseau tanguait de plus en plus. Un brusque changement de direction lui apprit qu'Orie essayait de fuir l'ennemi.
Les systèmes anti-incendie entrèrent en action, noyant la cabine sous un flot de nano-produits, des robots pompiers entrèrent en file indienne, envahissant l'espace, la porte grande ouverte vers la salle de commandement.
Le 55B piquait du nez vers une direction inconnue. L'ennemi le pilonnait sans cesse.
Avec cet ouvrage, je renoue avec bonheur avec les récits de science fiction que j'ai découverts et tant affectionnés dans les revues SF des années 50/60 qui trônaient dans la maigre bibliothèque de la salle de colle et de permanence de mon collège tout juste inauguré. Tout y est. Régalez vous sans tarder,et embarquez en confiance avec Aya. Yaël July Nahon a apporté à son récit un souffle féministe qui, de fait est bienvenu et va de soi. Je préfère, et de loin, Aya à Barbarella...