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Critique de hashtagceline


Léopold passe un stage de perfectionnement pour le BAFA. Lors du précédent, il s'est fait
une bande de potes qui est au complet cette fois-ci encore. Il y a Karima, June, Mel côté fille et Zachée, Tiago, Damien côté garçons… Ce dernier est la forte tête du groupe, celui qui met l'ambiance mais qui la pourrit aussi régulièrement.
Et puis il y a Matthieu. Lui, Léopold l'a repéré immédiatement, dès la montée du bus. Les autres aussi, mais c'était pour se moquer. Pas Léo. Lui, il a ressenti quelque chose de fort pour Matthieu. Ça le chamboule. Mais il y a les autres, et devant eux, il ne peut rien montrer. Ce stage s'annonce compliqué à gérer...
Bon, pour commencer, ce qui est super fort dans ce roman c'est que le narrateur nous livre un récit au présent tout en tenant compte d'une issue, d'un dénouement qui, on le sait, a mené sur l'absence d'une personne qui a compté et dont la présence a été bouleversante.
Tout du long, le manque est là, le manque s'installe alors même que la personne qui n'est plus est encore là. Elle évolue sous les yeux du narrateur (et les nôtres) et sa présence est un tout.
Le regret est présent, on sent que le narrateur, Léo, veut retenir, se souvenir de tous ces petits moments insignifiants, ces instants volés et partagés car aujourd'hui, on le suppose, il n'y a plus rien.
Même l'agencement du texte veut parfois ralentir, retenir l'instant avec ces phrases qui s'arrêtent puis reprennent à la ligne du dessous, les mots écrits en lettres capitales qui vont et viennent même verticalement.

Tout le texte semble vibrer au diapason des émotions du narrateur. Il en va de même quand il explose. Les mots débordent et la typo aussi.

Que s'est -il passé ? Cette absence, quelle est-elle ? On ne le sait pas. On peut tout imaginer, le meilleur même si on penche plutôt vers le pire (ça c'est moi aussi, toujours voir le pire...). le ton adopté est trop nostalgique, trop ému. On pressent le drame. Mais on ne sait pas. On ne peut qu'imaginer.

Lien : https://www.hashtagceline.co..
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