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Critique de Taraxacum


La mangeuse de guêpes, c'est l'histoire de Sreelakshmi. Mais aussi celle de Najma. Celle d'Urvashi. de Brinda. de Liliana, arrivée de sa lointaine Italie. La mangeuse de guêpes, c'est le récit de femmes indiennes qu'on veut écraser sous le poids des tradition, du qu'en diras t on et des regards d'autrui, y compris des autres femmes, qui se rebiffent, qui parfois rompent (dès le début on sait que l'histoire de Sreelakshmi se finit par un suicide) ou qui se relèvent, mais qui refusent encore et toujours de simplement faire semblant pour trouver la paix.
La vision de la femme dans le Kerala, une région d'Inde, n'a rien de très réjouissant, mais l'ajout de la jeune Italienne transforme cela en un message sur la place de la femme à travers le monde, et pas seulement en Inde. A travers l'os de phalange de feu Sreelakshmi , trouvé par hasard et passant de femme en femme, le fantôme de l'écrivaine suicidée va découvrir, cinquante ans après sa mort, les combats de toutes ces femmes en une sorte de plongée dans leurs épreuves.
J'avoue que certains chapitres m'ont un peu laissée sur ma faim; tous ces portraits m'auraient bien persuadée de lire un roman sur chacune d'entre elles, et il y a des passages vraiment durs, mais le tout forme malgré, ou peut-être par cela, un grand roman qui sur les trois livres de l'auteur que j'ai lus devient illico mon préféré!
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