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Critique de Mero
Blue ou la délicatesse des sentiments. Une belle histoire d'amour adolescente élégamment narrée par Kiriko Nananan, une artiste au style dépouillé.
J'avais découvert la dessinatrice au cours d'un très vieux reportage consacré aux mangakas en m'étant promis un jour de lire son oeuvre la plus emblématique. On ne note aucune vulgarité, pas de caricatures grasses d'ados pleurnichardes comme on en retrouve hélas (trop) souvent dans la BD nippone... seulement le portrait intimiste de deux filles qui apprennent à s'aimer. Les personnalités sonnent juste, c'est sur ce point vraiment agréable à lire. Il s'agit bien de l'attitude de vraies lycéennes et non pas d'une imagination collective véhiculée par les mangas en général.
Ces grandes cases blanches qui marquent des silences dont elle sait très bien user, ce trait noir singulier qui définit les émotions sur les visages, et l'absence de gris qui affirme le caractère.
Un dessin sans aucun détail, une légèreté sans égal.
La subtilité est ce qui définit le mieux Blue. Une histoire émouvante.
J'avais découvert la dessinatrice au cours d'un très vieux reportage consacré aux mangakas en m'étant promis un jour de lire son oeuvre la plus emblématique. On ne note aucune vulgarité, pas de caricatures grasses d'ados pleurnichardes comme on en retrouve hélas (trop) souvent dans la BD nippone... seulement le portrait intimiste de deux filles qui apprennent à s'aimer. Les personnalités sonnent juste, c'est sur ce point vraiment agréable à lire. Il s'agit bien de l'attitude de vraies lycéennes et non pas d'une imagination collective véhiculée par les mangas en général.
Ces grandes cases blanches qui marquent des silences dont elle sait très bien user, ce trait noir singulier qui définit les émotions sur les visages, et l'absence de gris qui affirme le caractère.
Un dessin sans aucun détail, une légèreté sans égal.
La subtilité est ce qui définit le mieux Blue. Une histoire émouvante.
