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Critique de Norlane


Le printemps de la liberté donne à voir une Côté d'Ivoire corrompue dans les mains de "demi-dieux" despotes écrasant toute velléité de liberté d'esprit et de corps (en particulier pour les femmes bien sûr) dans laquelle se débattent et s'aiment une jeune étudiante naïve et déterminée et un poète subversif.
C'est un roman dans un ton assez lyrique, avec des mots de langue soutenue (stipendié et thuriféraires) et quelques proverbes africains, de vieilles guimbardes surchargées sur des routes difficiles, des viols, des musiques noires, des poèmes et des harangues. Les personnages semblent plus là pour illustrer le propos politique que pour faire vibrer l'imaginaire du lecteur, c'est mon bémol quand au plaisir de lecture mais c'est un choix de l'auteur tout à fait justifiable et bien mené : l'auteur glisse dans la bouche de ses personnages " On fait grief au roman africain d'être trop réaliste, de se détacher insuffisamment du réel. Comment dés lors concilier engagement et imaginaire ? C'est un faux procès. [...] Tout artiste demeure fondamentalement ancré dans le réel. Sous certaines latitudes le roman garde une certaine essence ludique parce que les libre penseurs de ces cieux ont déjà conquis les libertés fondamentales, ont fait chuter nombre de pyramides et pris bien des bastilles."
Il y a quelques répétitions mais aussi de très belles pages.
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