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Critique de PrinceEndymion


Lorsque L'âge de cristal était sorti en novembre 2012, je m'étais jeté dessus très enthousiaste, pour me retrouver finalement déconcerté par cette prolepse sibylline et elliptique (c'est-à-dire un bond dans le futur), et cette diégèse digne d'un univers post-apocalyptique. Toutefois, si le sixième tome avait suscité la déception de beaucoup de lecteurs, je l'avais beaucoup apprécié. Comme beaucoup d'admirateurs de la série, je guettais avec impatience la suite des aventures de Lou avec l'espoir d'avoir enfin des explications relatives à l'apparition des cristaux roses et au sort de Richard. Mais avec la cabane, le mystère s'épaissit de plus belle. L'intrigue se présente de la sorte: pour profiter de l'été, Lou entraîne ses amis farfelus à Mortebouse, le village natal de sa mère, où Internet, Wi-Fi et autres technologies modernes sont inexistantes. le message de ce septième tome est clair: il est temps de se mettre au vert. D'autre part, tandis que L'âge de cristal était une prolepse, La cabane est une analepse, donc un retour dans le passé qui dépeint les événements qui précèdent ceux de L'âge de cristal. La démarche est audacieuse est déconcertante, très intriguante, ce qui n'a pas manqué de me mettre l'eau à la bouche, puisque j'étais convaincu d'avoir enfin les explications dont je me languissais. Mais il n'en est rien.

Graphiquement, cet album coloré aux tons pastel a du charme et transpire d'onirisme, mais c'est bien là sa seule qualité : l'histoire me laisse affreusement sur ma faim, les personnages tournent en rond, à commencer par Lou et Tristan, et l'intrigue me paraît bien plate. J'ai été content de revoir l'éternelle grand-mère grincheuse au grand coeur de Lou, ainsi que d'autres personnages déjà apparus dans les tomes antérieurs, mais ce défilé gigantesque se fait précisément au détriment du récit qui avait de quoi être bien étoffé. Mais non: comme son nom l'indique, le septième tome tourne autour de la fabrication d'une cabane au coeur des bois qui deviendra le refuge de Lou et de sa bande, c'est tout. Imaginez ma déception: j'avais été subjugué par Laser ninja qui est à mes yeux le tome le mieux écrit de la série, compte tenu des événements qui s'y déroulent (l'incendie, l'arrivée du petit frère de Lou, la fuite inopinée de Richard), et surtout de la maturité de l'intrigue et de l'héroïne. J'ai le sentiment que ce septième album jette tout cela sans vergogne aux orties pour se fonder uniquement sur une philosophie écologiste. Espérons que les lecteurs sauront un jour où l'autre ce qu'il est advenu de Richard et comment Lou a vécu la fin du lycée, puisqu'elle fréquente désormais la fac...
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