Le fait d’aimer un homme qui en aimait une autre était pour elle la pire des tortures.
Sa féminité palpita doucement. Elle était comme perdue dans des limbes de sensations délicieuses et inconnues. Elle n’aurait jamais pu imaginer que le désir puisse être aussi… intense, aussi…violent et presque animal...
Elle était un peu trop fardée, mais c'était voulu. C'était comme un masque pour rentrer en scène. Un masque pour protéger sa vraie personnalité, pour se protéger des regards. Ce maquillage un peu trop appuyé, lui permettrait d'être une autre.
Cette petite allumeuse n’était en fait qu’une enfant gâtée et pourrie, qui avait l’habitude d’avoir tout le monde à ses pieds à faire ses quatre volontés.
Ce qui compte, c’est que nous soyons ensemble… et pour toute la vie.
Elle aspirait à toute autre chose qu’une simple fusion des corps, à une vulgaire passion, qui dans le meilleur des cas, s’épuiserait fatalement, mais qui plus certainement, serait destructrice.
Elle voulait l’amour. Le vrai. L’amour synonyme de respect, de tendresse, de soutien mutuel et de projets en commun…
Les hommes ne mettent que rarement eux-mêmes fin à une relation. En général, ils s’arrangent pour que ce soit la femme qui parte…
La seule solution pour se débarrasser de ce désir impérieux était de l’assouvir. Et dans quelques jours, une semaine ou deux au maximum, son désir serait tari.
Le plaisir qu’il avait ressenti avec elle avait été indescriptible. L’alchimie sexuelle entre eux était encore plus forte qu’il ne l’avait tout d’abord imaginé…
L'amour est la chose la plus injuste du monde, il est distribué sans discernement. La plupart du temps, celui qui aime ne reçoit rien en retour, et celui qui est aimé reste indifférent devant la passion de l'autre.
Adrien Therio