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Critique de Allantvers


"En amour il y en a toujours un qui souffre et l'autre qui s'ennuie".
Cet adage populaire, Irène Némirovsky le développe dans un roman tout en délicatesse, qui m'a moins plu que mes précédentes lectures de cette merveilleuse auteure.
C'est qu'il est beaucoup questions de sentiments dans ce portrait de couple, que l'on suite au sortir de la prime jeunesse jusqu'à l'installation irrémédiable dans la vie : Marianne aime Antoine, qui ne l'aime pas, mais qui l'épouse, la trompe, puis l'aime, mais ils ne s'aiment plus... Je caricature affreusement, c'est beaucoup plus subtil et nuancé, et surtout le roman donne à lire de magnifiques pages sur la jeunesse, particulière pour cette génération d'après guerre (la première), ainsi que sur les écueils incontournables d'un couple comme de leurs indéfectibles points d'appui.
Une grande finesse dans ces pages qui respirent la belle lucidité désabusée d'une écrivaine hors normes.
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