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Critique de majero


Juin 1940, l'exode. Plus que les faits historiques, ce sont les personnages qui intéressent l'auteure, les vaines mondanités du célèbre écrivain Corté, du banquier Corbin et sa danseuse Arlette Corail, de la famille Péricand subissant, autant que le pauvre couple Michaux, les mêmes bombardements, hôtels bondés, magasins dévastés.

Dans la deuxième partie, un petit village, la cohabitation avec les boches distribuant des friandises aux gosses, la collaboration qui se met en place dans la bourgeoisie et la petite noblesse, le désarroi de la jeune Lucile Angellier dont l'homme est prisonnier, hébergeant un officier allemand raffiné, coupé de sa famille depuis des mois.

L'écriture est classique et très belle et sa vision est excellente, raillant les petites médiocrités, à la recherche de l'essentiel. Ce n'est pas si noir, c'est fort, ça sent terriblement le vécu.

En annexe une émouvante correspondance, les derniers moments de l'auteure arrêtée et déportée en juillet 1942.
Emouvant aussi de comparer l'accueil des réfugiés en 40 avec ce que peuvent ressentir les Ukrainiens.
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