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Critique de monsieurloic
la grande marrade (1965) - Claude Néron
J'ai acheté ce bouquin au début des années 2000 et je ne sais pas pourquoi, je ne l'ai lu qu'en ce drôle d'été 2018. Peut-être avais-je peur que le récit soit trop éloigné de l'adaptation qu'en a fait Claude Sautet en 1974 avec le mythique “Vincent, François, Paul et les autres” ? Lecture faite, je dois dire que le réalisateur s'est inspiré du roman mais qu'il en a pris une grande liberté tant sur le fond que sur la forme.
Dans “la grande marrade” (que j'aurais appelé “la grande poilade” tant certains passages sont hilarants), on retrouve bien Vincent, industriel en faillite, Paul, l'écrivain communiste qui n'écrit pas, François en médecin cynique et les autres dont Marcel, le boxeur (qui porte un autre nom dans le film). le roman a un côté LF Céline avec une dose de Léo Malet. Contrairement au film, tout finit mal pour à peu près tout le monde (sauf François, le seul à rester vivant mais dans quel état). Bon mais je n'ai pas dit l'essentiel. C'est avant tout l'histoire d'une bande de copains quadragénaires dans les années 60-70, des copains qui n'ont pas beaucoup de points communs à part celui d'avoir des emmerdes avec leurs femmes et les femmes en général. Ça boit, ça fume, ça baise (ce dernier point omniprésent dans le roman non repris par Sautet) afin d'oublier les déboires du quotidien et les questionnements existentiels. L'homme ne sort pas grandi de cette histoire, la femme-salope encore moins. C'est avant tout un roman sur la fragilité de l'être humain, la quête de l'idéal en même temps que sur la vacuité de nos vies.
Il aurait mérité d'être plus connu même s'il a à son actif de s'être transformé en scénario pour l'un des plus grands films français de tous les temps.
lecture : août 2018
lecture sur papier, éditions GRASSET, 474 pages
note : 4.5/5
J'ai acheté ce bouquin au début des années 2000 et je ne sais pas pourquoi, je ne l'ai lu qu'en ce drôle d'été 2018. Peut-être avais-je peur que le récit soit trop éloigné de l'adaptation qu'en a fait Claude Sautet en 1974 avec le mythique “Vincent, François, Paul et les autres” ? Lecture faite, je dois dire que le réalisateur s'est inspiré du roman mais qu'il en a pris une grande liberté tant sur le fond que sur la forme.
Dans “la grande marrade” (que j'aurais appelé “la grande poilade” tant certains passages sont hilarants), on retrouve bien Vincent, industriel en faillite, Paul, l'écrivain communiste qui n'écrit pas, François en médecin cynique et les autres dont Marcel, le boxeur (qui porte un autre nom dans le film). le roman a un côté LF Céline avec une dose de Léo Malet. Contrairement au film, tout finit mal pour à peu près tout le monde (sauf François, le seul à rester vivant mais dans quel état). Bon mais je n'ai pas dit l'essentiel. C'est avant tout l'histoire d'une bande de copains quadragénaires dans les années 60-70, des copains qui n'ont pas beaucoup de points communs à part celui d'avoir des emmerdes avec leurs femmes et les femmes en général. Ça boit, ça fume, ça baise (ce dernier point omniprésent dans le roman non repris par Sautet) afin d'oublier les déboires du quotidien et les questionnements existentiels. L'homme ne sort pas grandi de cette histoire, la femme-salope encore moins. C'est avant tout un roman sur la fragilité de l'être humain, la quête de l'idéal en même temps que sur la vacuité de nos vies.
Il aurait mérité d'être plus connu même s'il a à son actif de s'être transformé en scénario pour l'un des plus grands films français de tous les temps.
lecture : août 2018
lecture sur papier, éditions GRASSET, 474 pages
note : 4.5/5
