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Critique de Meygisan


Une conclusion apocalyptique nous attend dans ce dernier tome, qui voit s'affronter l'incarnation de la nature et celle de la technologie et de la science. Une conclusion à laquelle je n'ai rien compris non pas sur le fond mais sur la forme qui est bien étrange. En effet, nous suivons les pas de l'inspecteur Mornières, investi du pouvoir de voir la véritable nature pervertie des êtres et des choses. On passe tantôt de sa vision véritable à la réalité et c'est parfois compliqué de suivre ce qui se passe.
Le tome fait la part belle à l'action avec des affrontements et des effusions de sang et de boyaux et de membres déchiquetés, arrachés, broyés. Âmes sensibles abstenez vous ou détournez le regard.
Il semble au fond que Jean David Morvan nous livre là son interprétation d'un conte qui se veut en faveur de la nature face à ce qu'il définit comme le progrès ( science, technologie...) mais la forme choisie est plus contemplative et onirique car, au fond, on ne sait pas vraiment avec certitude si ce que vit le commissaire ( oui il a gagné des échelons!) Mornières est bien la réalité ou s'il rêve tout cela, l'illustration de la dernière page nous laissant dans l'expectative et avec notre propre interprétation.
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