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Critique de Livres7869


Je viens de lire en trois après-midi successifs le roman "Il n'est jamais plus tard que minuit".

Ma première appréciation va vers le style, du français à la fois recherché, simple, parfois direct et toujours agréable à lire. de plus, on trouve très régulièrement des formules bien ciselées que je n'ai pu m'empêcher de surligner en jaune. Comme par exemple :
- " Il n'y a rien de spécial à voir et tout à regarder."
- " Au moins dans le passé, tout était consumé. Les mauvais choix avaient déjà été faits."
- " Aime ton doute. Dieu s'y trouve."

Enfin sur le fond, la dramatique histoire met en scène de façon subtile des personnages bien plus complexes que ce que nous croyons si souvent que les autres sont, à travers les seuls identité, statut ou fonction que nous leur connaissons. J'ai particulièrement apprécié en ce sens le très sympathique personnage birman de Thura et toute la délicatesse dont il fait preuve.

Seul petit point négatif : j'ai un peu regretté qu'il n'y ait pas un glossaire (ou une note de bas de page) pour les termes locaux utilisés, même si sauf exception, je crois avoir compris leur sens général.

Moi qui ne lis quasi exclusivement que des essais, je me sens tenté de lire d'autres romans du même genre, c'est à dire où, non seulement pendant le temps de sa lecture mais ensuite également, on se sent à la fois plus instruit et plus empathique pour tout ce qui n'est pas soi-même ou sa propre culture.

Autrement dit des livres comme celui-là dont on ressort avec une meilleure compréhension de l'humain, donc une connaissance un peu plus approfondie de nous même, avec en corollaire, si nous sommes honnêtes avec notre propre inévitable part d'ombre, cet appel à faire preuve le plus possible de bienveillance, en se souvenant pour cela de ce proverbe amérindien : " Avant de porter un jugement sur quelqu'un, emprunte-lui ses mocassins et porte-les pendant trois lunes. "
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