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Critique de Solittletime


Roux et dodu… Pas facile diront certains. Cependant, ce n'est pas le souci majeur d'Henry.

Après un terrible drame perpétré par son grand frère, Henry a du déménagé avec son père, ruiné, en laissant sa mère dans un centre psychiatrique.

En effet, victime de harcèlement, Jesse, frère ainé d'Henry, s'est donné la mort après avoir assassiné Scott, un gars de son école qui le harcelait.
La famille d'Henry devient donc pestiférée à Port Salish.

Arrivé dans une nouvelle école pour un nouveau départ, Henry devient ami avec Farley ainsi qu'Alberta sans que ces derniers ne connaissent le passé d'Henry.

Mais « nouveau départ » rime souvent avec «passé ». Henry devra apprendre à composer avec…

Ce livre est mignon et triste au possible.

Le geste de Jesse est horrible mais au risque de choquer, je le comprends. Être poussé à bout à un tel point qu'on ne voit que cette solution, c'est juste triste à souhait. Pourtant, il suffit de regarder les actualités pour se rendre compte que ce n'est pas si rare comme geste, malheureusement.

Lors de tels sujets, on parle du tueur (Jesse) avec le phénomène assez courant du « On savait bien que c'était un monstre » sans se demander pourquoi. On parle aussi rarement de la psychologie du harceleur également. Je trouve qu'on ne s'y intéresse pas assez. Pourtant, selon moi, il faut avoir de sacrés problèmes pour devenir harceleur.

L'histoire tourne bien aussi autour des victimes collatérales de ce genre de geste : famille d'Henry, famille de Scott… Personne n'est sort indemne.
Plus réjouissant, je trouve que l'auteur décrit bien la relation amicale entre Henry et Farley ainsi qu'entre Henry et ses nouveaux voisins, personnages que j'ai beaucoup apprécié.. Mélangé à des moments d'humour, c'est très délicat et bien décrit.

Avec le harcèlement comme sujet majeur, il s'agit là d'un véritable roman de société. Tous et toutes ont été, sont ou pourront être concerné. le phénomène n'est pas rare.

Le style d'écriture est assez simple, doux mais percutant. A lire !
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