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Critique de zohar


La conception Nietzschéenne de la « volonté de puissance » (abordé dans le deuxième livre) auquel le « surhomme » (abordé dans le prologue et le premier livre), que Nietzsche appelle de ses voeux, ne pouvait que souscrire, sous-tend ces distinctions pour le moins problématiques dont il était facile, ou tentant d'abuser, en dehors de leur contexte.

Mais lorsque Nietzsche considère comme mortes les valeurs du christianisme qui déterminent essentiellement celles de l'Occident, y compris naturellement au-delà de la religiosité, il s'agit moins d'une simple assertion sur un phénomène achevé que sur un processus de disparition en cours conduisant (nécessairement) à « l'irruption du nihilisme européen » (abordé dans la dernière partie du livre).
Ce dernier peut, tout à fait, revêtir une forme édulcorée, nous dit Nietzsche, qui ne fera que renfermer le désespoir éprouvé et ressenti au regard de la néantisation des vérités et des valeurs morales.
Mais il pourra tout autant se dépasser lui-même et revêtir une forme plus affirmée comme stade intermédiaire nécessaire pour provoquer un « renversement de toutes les valeurs ». Ainsi, seuls les quelques rares surhommes en seront capables !

Nietzsche évoque, également, dans son Zarathoustra la notion de « l'Eternel Retour » (abordé dans le troisième livre).
C'est là une véritable pierre de touche pour le surhomme qui est assurément davantage une forme littéraire de provocation que la description d'individus susceptibles d'exister concrètement.
Par des allusions poétiques, des réflexions sur l'expérience du temps, et par sa conception de l'être, Nietzsche nous parle de cette notion, en disant que tout est voué à se répéter, d'une part, et ce, sans qu'aucun changement n'intervienne en bien ou en mal, d'autre part.
Ainsi les nihilistes faibles s'effondreront à la vue de l'absurdité de l'éternel retour ; et les nihilistes forts, « appelleront (…) insatiablement non seulement à eux-mêmes, mais aussi à la pièce de théâtre ou au drame comme art total ».
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