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Citations sur Parsonville, tome 1 : Ne jamais devenir (11)

La peur s’est manifestée par des émeutes. Des foules paniquées ont vidé les supermarchés des produits non périssables. Il fallait nourrir les enfants et protéger les familles. Des casseurs ont pillé et démoli juste parce qu’ils en avaient envie. En quelques jours, les villes sont devenues des champs de bataille.
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Certaines femmes ont la capacité et la force de se battre physiquement, tandis que d’autres possèdent assez de compassion et de douceur pour faire plier à leur volonté les gens les plus réticents.
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Personne ne s’occupe des plus faibles parce que personne n’en a rien à cirer. Tout ce qui importe en fait, c’est la satisfaction personnelle. Les choses ne changent jamais. Bottez les fesses de l’humanité, et voyez ce qui se passe.Pareil qu’avant.Toujours pareil.Quand le monde avait encore un sens, est-ce que j’aurais gobé une histoire aussi énorme ? Sans doute que non. Mais je suis là, dans la tourmente, et ma seule présence fait de moi un témoin oculaire. Un témoin olfactif aussi puisque toutes les odeurs se sont transformées en puanteur. Détritus, carcasses d’animaux et tas indescriptibles jonchent à présent les rues.
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Bien qu’elle n’ait jamais montré de signe de violence lorsqu’elle se trouve dans ces affres, ces incidents alarmants ont incité ses parents à la faire interner. Les docteurs, psychiatres et scientifiques spécialisés, lui ont fait subir toute une batterie de tests. Ils ont aussi étudié son comportement pendant des années sans trouver de traitement effectif, encore moins de guérison.
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Dans l’univers de Holly, les braves chevaliers secourent les princesses, qu’elles dorment durant cent ans ou quelques minutes. Pendant ce temps, les rennes du père Noël jouent au tennis avec la petite souris.
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Je n’apprécie pas non plus que des inconnus me tutoient, et il commence à me taper sur les nerfs. Il faut que j’agisse avant que la situation ne se dégrade.
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Holly vit au pays des rêves parfaits, a foi en l’avenir, espère contre toute attente. Elle ne met jamais le bout de son nez dehors, mais semble heureuse d’évoluer dans la sécurité relative du bunker.Sans doute que son passé l’a modelée en la personne qu’elle est aujourd’hui, ou peut-être que la Déflagration et ses conséquences ont déclenché ce désir de préserver le monde tel qu’il était. Le monde dans lequel elle est née en dépit des épreuves qu’elle a dû subir. Selon toute probabilité, elle a toujours été comme ça.
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Espérer est devenu un luxe. Parfois, le bon vieux temps me manque tellement que je me prends la tête entre les mains pour me replonger dans la sensation de vivre entourée d’êtres humains normaux, de pouvoir passer un après-midi sur la plage, me balader à vélo dans le parc, faire des emplettes, tondre la pelouse, prendre un pot dans un bar, ou même aller bosser.À part Holly et quelques personnes éparpillées dans la ville, les interactions sociales ont cessé il y a trois mois. Aujourd’hui, je ne suis plus qu’une prisonnière volontaire sous mon propre toit.Je ne suis pas tombée sur ce bunker par hasard étant donné qu’il appartenait à l’ancien propriétaire de l’entrepôt. Hanté par la fin du monde, il avait fait construire ce refuge dix ans plus tôt, à une époque où personne n’imaginait que la race humaine en arriverait là. Mais la Destinée le voyait d’un œil différent.
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Les guerres engendrent inévitablement des blessés, mais ceci n’est pas une guerre, plutôt l’avant-première avant l’inauguration. D’une simple chiquenaude, l’humanité retrouvera son vrai but et la planète respirera enfin en dépit des sept milliards de gens qui continueront de marcher dessus. Ils ne méritent pas mieux.
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Ces hommes des cavernes qu’ils sont encore au fond d’eux-mêmes pensent rarement à utiliser leur cerveau. À la place, ils se gavent et se repaissent de pouvoir, d’argent, d’avidité et de vanité. Prendre, prendre, prendre. Moi, moi, moi. Devenir le meilleur, le plus célèbre, le plus riche, le plus puissant. Rien d’autre ne compte.Manger, boire, travailler, baiser, dormir, tous les jours, encore et encore jusqu’à leur mort. Faire souffrir, affamer, agresser, mutiler, violer, tuer, tous les jours jusqu’à ce que des pays entiers meurent. Ils ne font que ça. Leur crâne regorge de possibilités inexploitées et infinies, suppliant qu’on les utilise, pourtant ils ne se remettent jamais en question.
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