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Critique de Lesvoyagesdely
Un jeu de dupes qui ne perd rien de sa puissance et nous entraîne toujours plus loin. Une lecture qui ne laisse pas indifférent, nous donne des frissons, voire quelques rires, peut-être même jaune.
C'est vraiment très difficile de savoir distinguer ce qui est vrai de ce qui est faux, voire même impossible. Shinju ressemble à une habile actrice et elle déploie vraiment de sacrées capacités lors de son procès. Cet évènement au tribunal nous fait retenir notre souffle. Tout est mesuré : ses habits, ses expressions, ce qu'elle dit, la manière dont elle le dit. Très certainement qu'il y a également une part de vérité ce qui rend le tout encore plus compliqué et troublant.
D'autres personnes assistant au procès ont par moment des réactions malaisantes.
Arata ne s'y laisse pas totalement prendre, l'observe, mais il est aussi perdu et s'interroge pas mal, de plus il s'est mis dans une drôle de situation qui risque de lui éclater à tout moment à la figure.
Son métier lui donne également une certaine expérience et un certain recul, ainsi qu'à ses collègues, car ils ont en vu des cas, ils en ont entendu des histoires. Ce qui pose également une autre question éternelle, si certaines choses peuvent être pardonnés après avoir allumé l'élément déclencheur et basculer. Chacun peut avoir ses raisons, mais les actes restent présents.
La dernière chose appréciable c'est d'avoir replongé autant dans le passé de Shinju, qui a tendance à nous glacer le sang, interroger sa relation avec sa mère, mais pas seulement. Plus fort encore, nous voyons celui d'Arata, ses agissements, ce qu'il voyait, ce qu'il faisait, ce qu'il croyait, des certitudes qui ont volé en éclat avec le temps.
Au milieu de tout cela, nous interrogeons aussi le mariage et Shinju garde des envies compréhensibles, c'est assez fou et déstabilisant de la voir parfois comme une jeune femme plutôt naïve, qui a encore plein de choses à apprendre sur d'autres plans.
La question reste entière, est-elle une tueuse ? Est-elle pardonnable ? Quelles sont ses raisons ? Que cherche-t-elle ?
Et toi lecteur, es-tu prêt à la rencontrer ?
C'est vraiment très difficile de savoir distinguer ce qui est vrai de ce qui est faux, voire même impossible. Shinju ressemble à une habile actrice et elle déploie vraiment de sacrées capacités lors de son procès. Cet évènement au tribunal nous fait retenir notre souffle. Tout est mesuré : ses habits, ses expressions, ce qu'elle dit, la manière dont elle le dit. Très certainement qu'il y a également une part de vérité ce qui rend le tout encore plus compliqué et troublant.
D'autres personnes assistant au procès ont par moment des réactions malaisantes.
Arata ne s'y laisse pas totalement prendre, l'observe, mais il est aussi perdu et s'interroge pas mal, de plus il s'est mis dans une drôle de situation qui risque de lui éclater à tout moment à la figure.
Son métier lui donne également une certaine expérience et un certain recul, ainsi qu'à ses collègues, car ils ont en vu des cas, ils en ont entendu des histoires. Ce qui pose également une autre question éternelle, si certaines choses peuvent être pardonnés après avoir allumé l'élément déclencheur et basculer. Chacun peut avoir ses raisons, mais les actes restent présents.
La dernière chose appréciable c'est d'avoir replongé autant dans le passé de Shinju, qui a tendance à nous glacer le sang, interroger sa relation avec sa mère, mais pas seulement. Plus fort encore, nous voyons celui d'Arata, ses agissements, ce qu'il voyait, ce qu'il faisait, ce qu'il croyait, des certitudes qui ont volé en éclat avec le temps.
Au milieu de tout cela, nous interrogeons aussi le mariage et Shinju garde des envies compréhensibles, c'est assez fou et déstabilisant de la voir parfois comme une jeune femme plutôt naïve, qui a encore plein de choses à apprendre sur d'autres plans.
La question reste entière, est-elle une tueuse ? Est-elle pardonnable ? Quelles sont ses raisons ? Que cherche-t-elle ?
Et toi lecteur, es-tu prêt à la rencontrer ?
