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Critique de helhiv
A Las Vegas, une femme découvre la pluralité masculine de manière d'abord contrainte puis consentante. Je ne connais pas l'autrice Analia Noir et je ne trouve pas d'information à son sujet ce qui la rend bien mystérieuse.
Aux premiers abords et en grande partie, il s'agit d'érotisme pour hommes (j'assume cette provocation !) : les sexes sont toujours très gros, les physiques masculins et féminins presque tous parfaits et le langage est totalement asymétrique : celui des hommes est dominateur et plein de contrôle, celui des femmes (de l'héroïne en l'occurrence) est soumis et abandonné, voire reconnaissant pour tout ce plaisir. Même quand elle n'est pas contrainte (la première scène porte une grande violence sexuelle), Anna, le personnage féminin, est prise ou, au mieux, elle s'offre mais elle ne prend jamais elle-même (là les personnages masculins du roman feraient certainement une blague d'excellent goût). Dommage que l'autrice, donc une femme, n'ait pas centré les rapports sexuels pluralistes sur la femme en présence pour changer, plutôt que sur chacun des hommes. Comme d'habitude, la femme est objet de désir et surtout objet.
L'intrigue n'a par ailleurs pas beaucoup d'intérêt et obéis là aussi j'imagine aux règles des scénarios de films X. L'écriture n'a pas grand relief, quasiment aucun humour, nulle poésie et semble calibrée pour être débitée au kilomètre.
Deux choses un peu plus originales me poussent à accorder deux étoiles à cette lecture oubliable : l'évocation, par deux fois, du plaisir anal masculin et l'intervention d'une quinquagénaire bisexuelle (mais par ailleurs secrétaires dévouée ...). Comme ces deux éléments (oui, les hommes peuvent jouir différemment, et oui, les femmes de plus de trente ans ont une sexualité !) dissonent avec les clichés constituant le reste du livre, je suis encline à l'indulgence ...
Aux premiers abords et en grande partie, il s'agit d'érotisme pour hommes (j'assume cette provocation !) : les sexes sont toujours très gros, les physiques masculins et féminins presque tous parfaits et le langage est totalement asymétrique : celui des hommes est dominateur et plein de contrôle, celui des femmes (de l'héroïne en l'occurrence) est soumis et abandonné, voire reconnaissant pour tout ce plaisir. Même quand elle n'est pas contrainte (la première scène porte une grande violence sexuelle), Anna, le personnage féminin, est prise ou, au mieux, elle s'offre mais elle ne prend jamais elle-même (là les personnages masculins du roman feraient certainement une blague d'excellent goût). Dommage que l'autrice, donc une femme, n'ait pas centré les rapports sexuels pluralistes sur la femme en présence pour changer, plutôt que sur chacun des hommes. Comme d'habitude, la femme est objet de désir et surtout objet.
L'intrigue n'a par ailleurs pas beaucoup d'intérêt et obéis là aussi j'imagine aux règles des scénarios de films X. L'écriture n'a pas grand relief, quasiment aucun humour, nulle poésie et semble calibrée pour être débitée au kilomètre.
Deux choses un peu plus originales me poussent à accorder deux étoiles à cette lecture oubliable : l'évocation, par deux fois, du plaisir anal masculin et l'intervention d'une quinquagénaire bisexuelle (mais par ailleurs secrétaires dévouée ...). Comme ces deux éléments (oui, les hommes peuvent jouir différemment, et oui, les femmes de plus de trente ans ont une sexualité !) dissonent avec les clichés constituant le reste du livre, je suis encline à l'indulgence ...
