>
Critique de paulallan380
Un livre que j'ai découvert en lisant un article de Yorick de Mombynes (« Neuf livres sur la blockchain », 27 septembre 2016) dans le journal en ligne « Contrepoints »
L'ouvrage, au sous-titre éloquent : « L'invention d'une liberté », est synthétique et destiné à nous donner envie d'utiliser les paiements en bitcoins.
Ce qui est tout à fait possible aujourd'hui contrairement à ce qu'on nous raconte : « On estime aujourd'hui (State of Bitcoin, Coindesk, janvier 2015) que plus de 80 000 sites proposent des paiements via le réseau Bitcoin. »
Parmi les points positifs : l'ouvrage donne une IDEE CONCRETE DE L'INTERET des « cryptomonnaies » (de type « bitcoins », pas le cas des « libras »), en nous faisant comprendre qu'il serait plus clair d'employer l'expression « MONNAIES DECENTRALISEES ». C'est à-dire un moyen d'échanger entre nous, sans subir le coûteux parasitisme du système financier : « Rien qu'aux Etats-Unis, en 2010, les commerçants ont payé aux banques plus de 28 milliards de dollars en commissions bancaires dites « d'interchange » sur des paiements avec cartes (source : Cardhub.com) ; cette somme astronomique est intégrée dans les prix de vente de sorte que c'est toute l'économie qui sponsorise un moyen de paiement technologiquement obsolète, règlementairement capturé par un oligopole qui empêche toute innovation de rupture avec le statu quo. »
Une bonne partie du livre se compose de fiches techniques. La plupart faciles à comprendre. D'autres (rares) traitant, par exemple, de l'organisation de la blockchain sont plus ardues, et peuvent nécessiter une relecture. Mais elles ne sont pas indispensables pour la compréhension générale.
On y découvre que le réseau Bitcoin est beaucoup plus sûr que les réseaux de paiement bancaires traditionnels, type Visa et autres Mastercard.
Certaines parties (mineures) traitant de l'aspect économique sont plus sujettes à caution. Ainsi, l'auteur critique le fait que les banques prennent des intérêts sur l'argent qu'elles prêtent. Sous prétexte qu'il s'agit d'argent créé ex nihilo. Or, l'économiste Hayek, par exemple, explique que des prêts sans intérêts reviendraient à de l'argent illimité. L'auteur, très sévère envers le système financier, « oublie » que derrière les banques commerciales il y a les banques centrales, contrôlées par les hommes de l'Etat. Et que, à la tête du système bancaire, comme à celle de l'appareil de l'Etat, on retrouve les mêmes petits camarades de l'ENA. ( Décrits par l'auteur comme « frappés d'illettrisme numérique ».)
Dans la dernière partie de l'ouvrage, l'auteur met à mal toutes les idées fausses circulant à propos des bitcoins et visant à freiner la généralisation de leur usage.
Malgré la petite réserve mentionnée ci-dessus, l'objectif essentiel est atteint : nous rassurer sur la fiabilité des bitcoins, nous permettre de les manipuler facilement et surtout nous donner envie de nous en servir. Et nous inciter ainsi, à nous libérer progressivement des banques. Pour nous préserver de l'érosion de notre pouvoir d'achat et échapper au risque de spoliation de nos économies.
L'ouvrage, au sous-titre éloquent : « L'invention d'une liberté », est synthétique et destiné à nous donner envie d'utiliser les paiements en bitcoins.
Ce qui est tout à fait possible aujourd'hui contrairement à ce qu'on nous raconte : « On estime aujourd'hui (State of Bitcoin, Coindesk, janvier 2015) que plus de 80 000 sites proposent des paiements via le réseau Bitcoin. »
Parmi les points positifs : l'ouvrage donne une IDEE CONCRETE DE L'INTERET des « cryptomonnaies » (de type « bitcoins », pas le cas des « libras »), en nous faisant comprendre qu'il serait plus clair d'employer l'expression « MONNAIES DECENTRALISEES ». C'est à-dire un moyen d'échanger entre nous, sans subir le coûteux parasitisme du système financier : « Rien qu'aux Etats-Unis, en 2010, les commerçants ont payé aux banques plus de 28 milliards de dollars en commissions bancaires dites « d'interchange » sur des paiements avec cartes (source : Cardhub.com) ; cette somme astronomique est intégrée dans les prix de vente de sorte que c'est toute l'économie qui sponsorise un moyen de paiement technologiquement obsolète, règlementairement capturé par un oligopole qui empêche toute innovation de rupture avec le statu quo. »
Une bonne partie du livre se compose de fiches techniques. La plupart faciles à comprendre. D'autres (rares) traitant, par exemple, de l'organisation de la blockchain sont plus ardues, et peuvent nécessiter une relecture. Mais elles ne sont pas indispensables pour la compréhension générale.
On y découvre que le réseau Bitcoin est beaucoup plus sûr que les réseaux de paiement bancaires traditionnels, type Visa et autres Mastercard.
Certaines parties (mineures) traitant de l'aspect économique sont plus sujettes à caution. Ainsi, l'auteur critique le fait que les banques prennent des intérêts sur l'argent qu'elles prêtent. Sous prétexte qu'il s'agit d'argent créé ex nihilo. Or, l'économiste Hayek, par exemple, explique que des prêts sans intérêts reviendraient à de l'argent illimité. L'auteur, très sévère envers le système financier, « oublie » que derrière les banques commerciales il y a les banques centrales, contrôlées par les hommes de l'Etat. Et que, à la tête du système bancaire, comme à celle de l'appareil de l'Etat, on retrouve les mêmes petits camarades de l'ENA. ( Décrits par l'auteur comme « frappés d'illettrisme numérique ».)
Dans la dernière partie de l'ouvrage, l'auteur met à mal toutes les idées fausses circulant à propos des bitcoins et visant à freiner la généralisation de leur usage.
Malgré la petite réserve mentionnée ci-dessus, l'objectif essentiel est atteint : nous rassurer sur la fiabilité des bitcoins, nous permettre de les manipuler facilement et surtout nous donner envie de nous en servir. Et nous inciter ainsi, à nous libérer progressivement des banques. Pour nous préserver de l'érosion de notre pouvoir d'achat et échapper au risque de spoliation de nos économies.
Acheter ce livre sur
